(BMLF 115 4v 21- 20v 41).
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Alessandro BONACCHI,
La farce de Martin l’âne ©
www.filologiaromanza.it Pistoia-20/09/2022.
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Pistoia 20/09/2022
Abstrait
La farce de Martin l’ âne veut être la démonstration pratique de ce que les femmes peuvent “prêcher” à leur maris comment ils doivent les contenter. Le texte se compose de trois parties inséparables : la première et la troisième, qui sont des “discours joyeux” et la deuxième où l’on joue la ” sottise ” de Martin. Le manuscrit est parfois lacuneux, mais on comprend bien le texte à clé. À ce propos la comparaison avec des Nouvelles de Boccaccio fait supposer que la farce de Martin et les ” discours joyeux ” puissent dériver d’une source commune que le poète italien aurait lu ou en aurait trait de l’inspiration. Le commentaire du texte se fonde essentiellement sur l’enquête des personnages et de leur rôle qui sont indépendants du texte occitan chez Boccaccio, tandis que les parallèles sont bien évidents. La conclusion que l’on peut traire de ces vers, parfois lacuneux, c’est que cette farce à clé entend faire amuser le public en dépit de toute censure moraliste.
Abstrackt
Der Schwank “Martin der Esel” (Martin l’ âne) kann tatsächlich probieren, daß die Frauen ihren Ehemänner “predigen” möchten, womit zufriedengestellt werden. Der text besteht aus drei untrennbaren Seiten: die erste und die dritte sind “heitere Rede” (discours joyeux); in der zweiten wird die Dummheit (sottise) Martins schaugespielt. Mehrmals ist die Handschrift lückenhaft, aber es ist sehr einfach den Schlüsselsinn zu verstehen. Der Vergleich mit einigen Novellen des Decameron läßt darüber bedenken, daß der Schwank “Martin” und die “heitere Rede” von einer Gemainquelle abhängig sind, die der italienische Dichter gelesen hätte oder mindestens kennengelernt hätte. Der Texteskommentar ist auf der Untersuchung der Schauspielernrolle gegründet, die in dem Decameron vom okzitanischen Texte unabhängig sind, wahrend sie offensichtlich vergleich aussehen. Diese Verse, auch wenn lückenhaft, fuhren zur Schlussfolgerung, daß dieser Schlüsselschwank vorhabt, die Zuschauer, trotz den moralistischen Rügen, Spaß zu haben.
La farce de Martin l’âne
(BMLF 115 4v 21- 20v 41).
Le manuscrit 115 de la Biblioteca Medicea Laurenziana de Florence (BMLF 115), a été acheté en 1874 par le Gouvernement italien avec d’autres manuscrits de la collection de ser Bertram IV (1797-1878), comte d’Ashburnham. C’est Guglielmo Icilio Timoleone Libri, compte Carrucci de la Sommaja (18031869 ; DE RICCI 1930 : 131-135) qui les lui avait vendus après les avoir volés probablement à Tour avec d’autres manuscrits du noble Lesdiguières et de l’abbé de Marmoutier (CAMPS 2010: 3-4 ; MEYER 1883 ; 131.336. 131.404 ; BRUNEL 1935 : 88.298 ; Relazione 1884).
Le texte est bien conservé ; des parties des feuilles du manuscrit sont corrompues ; parfois les coins des feuilles sont endommagés et présentent des lacunes, mais la plupart du texte est lisible.
BMLF 115 se compose d’un manuel de confession ou Pénitentiel (BMLA 115 01r 1-9 – 02v 10-16), de la Moralité de saint Nicolas (02v26-14v 20) et de la farce à quatre personnages de Martin l’âne (14v 21-22v 7) ; la farce se compose du discours du fou(14v 24-15r 27), de la ” sottise ” de Martin l’âne (15r 27-19v 41) et du discours d’une seconde femme (20r 1- 20v 32-42 ?). Depuis 20v 33-43 ? – 22v 7 il y a la ” sottise ” de Colas, de Pitance et du marchand. Après la feuille vide 23r on trouve un fragment d’une séance à clé de Robinet et la dame (23v 1-18), qui évidemment ne fait pas partie des pièces comprises dans l’ ” explicit “.
PICOT 1888 : 257-275 et AEBISCHER 1972 : 37-65 ; 58.62-65 ont voulu entendre le ” discours du fou “(14v 24-15r 27) et ” le discours d’une seconde femme ” (20r 1-20v 32-42 ? ) et tant que ” discours joyeux ” et en ont trouvé l’auteur en Jazme Oliou qui a écrit la ” Moralité d’Argent ” en 1470 ; KOOPMANS 1988 : 227 fait remonter les ” discours joyeux ” et la farce de Martin à 1425, contre la datation 1328 de l’ ” Explicit “. Il faut bien penser que ces ” discours joyeux ” ne pouvaient être joués indépendamment de la farce de Martin, dont ils constituent la corniche qui explique la signification à clé de la pièce.
Pour ce qui concerne la datation du texte, il faut bien remarquer l’Explicit de la feuille 22v 8-18 :
- explicit
- in numine omnium fidellium deffunctorum
- a[nimarum] a[liarum] a[tque] a[nimae] a[licuius]
- a[nno] fo[r]ma quy fot hi qui
- d[omini] cullita cant bem
- I[ncarnationis] comodo jo ai hom la fot
- C[hristi]
- S[alvatoris]
- H[ominum]
- 13
- 28
” Explicit : au nom de tous les fidèles défunts, des autres âmes et de l’âme de quelqu’un” (22v 8-10) ; en vertical on trouve sur la colonne de gauche en latin : ( 22v 11) a[nno], ( 22v 12) d[omini], (22v 13) I[ncarnationis], ( 22v 14 ) C[hristi], ( 22v 15 ) S[alvatoris] ( 22v 16 ) H[ominum], ( 22v 17 ) 13, ( 22v 18 ) 28 , dont l’année a la même disposition que l’on trouve sur le cierge pascal : “L’an de l’Incarnation du Seigneur le Christ Sauveur des Hommes 1328 “. Les lignes de gauche signifient : ” La copie qui a été faite ici, moi je l’ai faite aussi bien que l’on l’a écrite “.
On ne comprend pas pourquoi chez KOOPMANS 1988 : 231 souvent on trouve la transcription des finales –an ” -en ” (19v 1-4) : gens <gans, aucunement < Aucunemant, bien < bian ; d’autres différences sont présents chez K : 232 : porrions < porions (19v 8) ; a[s]es < ases (19v 8) ; ansies < aussies (19v 10) ; coneysance < coneyssance (19v 14) ; disist < deslise (19v 17) ; riotes < rieutes (19v 17) ; [nos] < nos (19v 19) ; prescher < precher (19v 22) ; qui < que (19v 23) ; pour < per (19v 24) ; alleguer < alleyner (19v 25) ; Des[s]us < de sus (19v 25) ; Je … us, < es (19v 28) ; chez KOOPMANS 1988 : 233 : Secunda< sc[o]nda (20r 3) ; el la, < e lla (20r 3) ; KOOPMANS 1988 : 234 : use < usse ; soyt [moyne ou] pestre< ou moyns si ne soyt petre (20r 6) ; [unh] home < home (20r 7) ; come < ansi ci je (20r 11) ; LX < Ly (20r 14) ; pas[s]er< paser (20r 15) ; se rempause < ce repause (20r 16) ; chose < chosse (20r 17) ; fasse < face (20r 21) ; telle < cello (20r 32) ; KOOPMANS 1988 : 235 : bone < bono (20r 38) ; la < sa (20r 39) ; batis < batus (20v 2) ; [a] < a (20v 3) ; pile < pelle (20v 2) ; ewangile < euvangile (20v 3) ; doytes< doptes ; KOOPMANS 1988 236 : ament < il n’e riens (20v 11) ; bat[tent] < bat (20v 31); KOOPMANS 1988 : 237 : Es de tous ceux < [a] ces de tos (20v 32) ; pardone < perdono (20v 33) ; persone < persono (20v 34) ; essuy sovent < essey sovant (20v 35) ; [c]ertaynement < [c]ertaynemant (20v 36) ; tristesse < tristese (20v 37). À propos du mot pelle de 20, 2 le terme est emploié en tant que pell (peau) chez COM 2 avec la relative bibliographie ; GODEFROY 1938 : s. v. paile l’entend en tant que “manteau” , suivi par KOOPMANS 1988OOPMANS 1988OOPMANS 1988 : 235. Il faut bien rappeler l’évangile de Mt 27, 28 où Jésus est frappé sur sa peau et certainement pas sur le manteau rouge dont il était habillé, pour la raison même que l’on aurait déchiré une pièce de pourpre précieuse.
La rime
Les vers sont généralement octosyllabes, mais on trouve aussi des vers de quatre syllabes (16r 18) avec un correspondant à 16r 35. Il y a aussi des vers de dix syllabes (16r 17). Ils présentent souvent des rimes plates (15r 10-11) ; on trouve parfois des vers sans liaison de rime (15r 26.27) et les assonances sont très diffusées (15r 22-23).
Remarques langagières
On a déjà donné des remarques par KOOPMANS 1988 : 227-230 ; Beaucaire (Gard) pourrait être le lieu de rédaction de la farce de Martin et des ” sermons joyeux ” (PICOT 1888 : 257) mais on pourrait bien déterminer le lieu de rédaction de la pièce au sud d’Avignon, étant donné que la ” sottise ” rappelle Aviion (15r 1, Avignon) et Marcelhe (15r 10, Marseille) ; encore les langostes (15r 9, langoustes) rappellent le Rhône aussi. D’autres détails qui pourraient confirmer cette théorie ce sont les mots poreto (FŎRUm 16r 21.23), pute ( < FŪSTEm 15r 32, la futaie), où la consonne /p/ prend le son intermédiaire fricatif [p] / [b] / [v] / [f]. À ce sujet on peut bien poser la question s’il ne s’agisse pas d’une épave linguistique du passage de la prononciation /f/ > /h/ par l’intermédiaire /p/, à savoir /f/ > /p/ > / ɸ/ > /h/. ROHLFS §154 cite plusieurs exemples parsemés dans toute l’Italie qui témoignent que porete et pute ne sont point la faute de transcription ni l’expression d’acteurs pauvres intellectuellement. Cette ressemblance avec la phonétique de mots italiens ne veut point signifier que le rédacteur Malon pouvait facilement avoir appris cette particularité de quelque patois; on trouve le ” commencement ” de ce phénomène linguistique au nord de l’Italie pour arriver à la ” conclusion ” de /f/ > /p/ > / ɸ/ > /h/ en Espagne, mais aussi à Feltre (Belluno, Italie) et ailleurs.
Le terme arma (16v 30) < ANĬMAm est considéré par le DOM diffusé par tout le midi, ce qui ne nous donne aucune indication pour le lieu de rédaction de la farce.
Sommaire
- 14v 25-15r 27 le fou remercie qui donne des monnaies aux acteurs.
- Le fou présente la farce sans en donner l’ ” argumentum ” typique des comédies anciennes.
- Le fou dit que beaucoup de femmes se sont réunies en assemblée aussi nombreuses qu’un vol d’estorneus (étourneaux, 14v 36) ; elles veulent être écoutées avant de se rendre (15r 6), mais on ne connaît pas leur problème ; elles sont si dangereuses que l’on a envoyé avertir à Aviniion (15r 01, Avignon) qu’il faut bien fermer les portes de la ville (15r 8). Elles sont une armée terrible qui rassemble aux langostes (langoustes 15r 9) de l’Apocalypse. Elles viennent de Marcelhe (15r 10 ; Marseille) et ont aussi de grandes aurelhes (15r 11, oreilles), naturellement pour écouter les murmures ou mieux les rumeurs. On déduit cette remarque par le terme parlemant (15r 21, de ” parler ” < PĂRĂBOLĀRE), avec la connotation politique et ironique en même temps de ” bavardage “. Ces femmes sont dangereusement quatre ou cinq milliers (15r 14) ; pour neutraliser cette invasion, il faudrait bien employer quatre ou cinq sacs de poudre (5r 17-18). Il est ainsi évident que les spectateurs sont très impressionnés par cette image comique des femmes qui bavardent : c’est la remarque du fou, qui présente la farce depuis le vers 15r 28.
- Martin (15r 31-32) va à son laborage en bon poynt en la boneto (15r 29-30 ; il va travailler bien habillé et avec son bonnet). Les vers 15r 28-15v 4 reportent le soliloque de Martin, qui, par la méthode du théâtre dans le théâtre renseigne les spectateur de ce qui se passe : Martin commence à parler en troisième personne et arrive à la première après la description qu’il fait de lui même ; apparemment il est bien habillé, en bonnet, il se trouve en pute (15r 32 ” futaie ” < FŪSTEm). Le texte lacuneux ne peut aider que peu à l’égard de la compréhension de tout ce qui se passe, mais il est certain que Martin est habillé en bûcheron. Depuis le vers 15r 33 il parle à lui seul pour renseigner le spectateur de ce qui se passe entre lui et sa femme : il doit travailler dans la pute pour rendre contente sa femme, tandis qu’il voudrait dormir (15r 41). Toutefois, s’il ne labore pas ludre (15v 2, il ne travaille pas fort), sa femme lui fera gere (15v 3, guerre).
- Par les mots de la fame (15v 5-9) on comprend que Martin s’est endormi des grans cops (15v 7, à grand coups, profondément). Elle le reproche et lui dit de faire son devoir (15v 9).
- Martin parle à la dame (15v 11) et promet qu’il ne dormira jamais (15v 1) et qu’il fera des mariveye (15v 16, merveille) pour la contenter.
- La fame insiste qu’il faut travailler et qu’il deviendra beste (15v 24, bête).
- Martin dit qu’il porte un nom d’âne.
- Depuis le vers 15r 30 jusqu’à 46 la lacune ne permet pas même d’imaginer la discussion entre Martin et sa femme ; probablement elle lui dit qu’il ne lui donnera plus de fromage (15v 42).
- Martin a peur des menaces de sa femme (16r 1) et voudrait dormir.
- Martin va à l’ostel (16r 4, le bistrot) pour manger un morceau de pain avec un verre de vin. Il pense qu’il doit accomplir sa journée pour contenter sa femme (16r 5-16).
- Par les mots de la femme on comprend que le curé va jouer son rôle (16r 15-18) ; il demande où Martin se trouve. La fame répond que son mari est allé planter la poreto (16r 23).
- La fame dit au curé que son mari s’endort à son labourage (16r 28) ; il lui répond qu’ils iront boire du vin rouge (16r 30-35).
- La feuille 16r est déchirée, ce qui ne permet pas de lire la moitié droite des lignes 16r 37-43 ; on peut imaginer ce qui se passe, mais le texte à clé nous fait perdre des nuances qui seraient très importantes pour la compréhension du texte.
- Martin se réveille depuis son travail (16v 1), mais il est convaincu qu’il n’a pas bien travaillé pour contenter la femme. Il doute qu’elle ne le trouvera dormant (16r 10).
- Par le théâtre dans le théâtre la fame veut contrôler si Martin s’est endormi au labourage (16v 13). Le curé va suggérer à la fame de faire cornar (16v 24) Martin pendant qu’il est allé planter la poreto (16v 21). Le curé Mesier Piere et la fame s’accordent pour se moquer de Martin : ils lui diront qu’il est devenu un âne (16v 25-32). Les lignes lacuneuses 16v 32-40 ne laissent pas entendre qui sont les acteurs et ce qu’ils disent.
- Les lignes 17r 1-23 révèlent toute la méchanceté de la fame : elle veut que Martin se fâche (17r 4) et lui met sur la tête les aurelhes d’âne (17r 7) et le refuse en tant que son mari (17r 8) ; il portera le blé au moulin (17r 11) ; Martin se plaint de sa situation (17r 13-23) ; il s’aperçoit d’avoir les oreilles d’âne (17r 17) et la queue (17r 22). Martin hola des vers 17r 24-38 est la séance du rôle d’âne joué par Martin et de sa plainte pour la condition où il se trouve. Les vers 17r 37-44 sont lacuneux.
- La fame en 17v 1-4 continue probablement le discours qu’elle a commencé dans les dernières lignes 17r 37-44 de la feuille déchirée ; elle déclare que Martin est un âne et qu’il doit passer de hors apertemant (17v 4 ; dehors en manière ” ouverte “). Martin cherche à la convaincre qu’il est son mari Martin (17v 9), mais la fame insiste disant qu’il est un âne pour ses grandes oreilles (17v 13-18). Martin veut démontrer à la fame qu’il est un homme, même s’il a les oreilles (17v 20-28). On ne peut pas imaginer la séance des lignes 17v 29-42 à cause de la lacune. Martin dit qu’il a reçu une volée de coups de bâton puisque la fame l’a trouvé dormant (18r 5-7).
- La fame dit à Martin que ça ne s’est pas passé par mocarie (18r 10 ; par moquerie) et elle dit de ne pas comprendre pourquoi il est devenu un âne.
- Martin est convaincu d’être un âne (18r 17) ; il ne mangera plus de pain (18r 22-25). Depuis les vers 18r 32-44 lacuneux on devine que Martin devra manger comme un âne pendant la journée et être frappé (18r 42). Martin n’aime plus cette moquerie (18v 1), mais la fame lui promet le chariot et le foin (18v 10-14). Martin désespéré demande à la fame de ne plus continuer sa moquerie, qui est jouée jusque à 18v 43 dans les vers lacuneux, où l’on imagine ce qui se passe. Martin dit qu’il ira martyre au paradis (19r 2). La fame donne à Martin du foin à manger (19r 13) que Martin refuse (19r 16-18). Martin se plaint (19r 22-31) pour sa condition. Les vers (19r 32 43) font entendre que la fame ne l’écoute point.
- La fame lui fait tirer le chariot (19r 5).
- Martin veut donc aviser les maris (19r 7-20), pour ne pas sanbler ases ( 19r 13 ; sembler ânes) : leur montes sovant de sus (19r 16 ; vous devez avoir souvent des rapports avec elles). Il faut aussi obéir aux fames (19r 25). Elles doivent gouverner, puisqu’elles savent mieulx filer (19r 28-29).
- La farce se conclurait avec le deo gratias (19v35), mais elle continue depuis les vers 19r 36-43-19v 1-43 reprenant la demande des femmes de pouvoir avoir le droit de prêcher. Les vers 19r 36-43 et 19v 27-43 sont lacuneux, mais on imagine ce qu’ils pouvaient signifier.
La pièce de Martin l’âne est une ” sottise ” (LAZARD 1997 : 70) : le fou introduit l’action ; on trouve un mari cocu, mais il n’en est pas content ; la fame est paillarde. L’action est adressé naturellement à faire devenir Martin un âne d’après que la fame et le curé se moquent de lui.
Le texte n’appartient pas à la haute littérature; il remonte à Apulée Métamorphose, IX, mais il a donné de l’inspiration à Boccaccio, pour trois nouvelles.
Les personnages sont typiques de la ” sottise ” aux expressions de la vie de toujours de la ” comédie humaine ” dont on veut rire notamment des femmes rusées et des maris ” cornard “.
La particularité la plus importante de cette pièce est la possibilité de lire ce texte comme un roman à clé.
Le texte à clé
Apparemment on trouve la présentation du fou, le groupe de femmes qui veulent prêcher, la fame qui rend cocu Martin avec le curé, la situation piteuse de l’âne, le rappel du fou qui conseille au maris de ne pas devenir des ânes.
Il faut donc se poser des question : pourquoi les femmes veulent-elles prêcher ? Quoi veulent-elles demander ? Le mari cocu est-ce qu’une démonstration de ce qu’elles prétendent ? Le discours final du fou, est-ce qu’il faut l’écouter ?
Dans son premier monologue Martin en troisième personne dit qu’il va travailler à la pute (15r 32, ” futaie ” < FŪSTEm) : où est elle ? Il a sommeil (15r 41). En outre si la fame le trouve endormi, lui dit labores et feres que s’aye (15v 9 ; ” travaillez et faites ce qu’il faut ” ), l’a-t-elle cherché dans la pute ? La réponse de Martin à que s’aye c’est qu’il fera bien mariveye (15v 16, des ” merveilles ” ) pour la contenter. Si l’on se met du côté du public, l’on ne comprend pas ces vers ; on dirait qu’elle le reproche parce que Martin est oisif, mais cela ne susciterait point le rire du public. La fame lui commande en outre de garder le jardin (15v 20), ce qui est très different que de travailler dans la pute. On ne peut pas comprendre les discours d’entre eux depuis les vers 15v 30-46, mais on imagine que la discussion pivote sur ” travailler ” / ” dormir ” avec la menace (16r 1) de faire devenir Martin un âne.
L’explication du texte à clé c’est d’entendre que Martin travaille dans le bois-sexe de la femme, mais il s’endort, ce qui peut être entendu par le public et tant que son travail sexuel est de brève durée ou, pire, signé par l’impotence.
L’explication la plus probable de ce texte est donné par Boccaccio Décameron V, 10, qui traduit APULÉE Métamorphoses IX, 23-28, avec son interprétation qui est plus proche de la Farce de Martin l’âne que de la nouvelle d’Apulée. Chez Boccaccio la femme de Pietro di Vinciolo était plantureuse, aux cheveux rouges, et aurait voulu deux maris au lieu d’un (di pel rosso ed accesa, la quale due mariti piú tosto che uno avrebbe voluti) ; à savoir c’était une fille très exigeante et presque difficile à contenter. La farce aussi fait de Martin le mari d’une femme prenante, tandis qu’il s’endort au travail, à savoir il lui faudrait faire souvent des pauses ou pour sa précocité ou pour son impotence ou pour l’insistance de la femme de faire sexe. Martin donc voudrait qu’elle fust pandue (16r 2 ; fût pendue) : apparemment il semble que Martin veuille que sa femme mourût, mais il s’agit de l’image plus sensuelle de la femme qui montre les signes de l’orgasme, que Martin est incapable de provoquer. C’est encore une fois que Boccaccio explique cette hypothèse dans la même nouvelle de Décameron V, 10 : “nous sommes toujours prêtes à ça (au sexe), ce qui ne se passe pas pour les hommes ; en outre une femme épuiserait beaucoup d’hommes, tandis que beaucoup d’hommes ne peuvent pas épuiser une femme” (“noi siam sempre apparecchiate a ciò, che degli uomini non avviene : ed oltre a questo, una femina stancherebbe molti uomini, dove molti uomini non possono una femina stancare”). On trouve la même idée chez Boccaccio Decameron III, X, où Alibech ne veut pas être oisive et veut remettre souvent le diable de Rustico dans son enfer ; cependant la persévérance de Rustico doit céder bientôt à l’exubérante insistance d’Alibech, qui “lui avait tiré tout le fil de son pourpoint” (la bambagia del farsetto tratta gli avea), qui semble traduit de “elles savent mieulx filer” (19r 28-29).
Si cette interprétation est trop freudienne, on a bien de la clarté dans les vers 19r 15-20 : je vos promet per ma foy | si ne leur montes sovant de sus | vos seres le tres mal venus, et ne aures james bone feste | mes aures tous jort tempeste | a tos maries je le dis, à savoir “vous vous fourrerez dans le pétrin, si vous ne satisfaites pas votre femme ; je le dis à tous les mariés” : ces mots, donc, sont la clé de la farce, où Martin est devenu un âne parce qu’il n’a pas satisfait la fame. Martin s’éloigne alors du ” travail ” et s’en va dîner au bistrot, tandis que chez Boccaccio Décameron V, 10 Piero va dîner chez son ami Ercolano.Piero expliquerait aussi les manières de Martin : la femme chez Boccaccio dit que son mari est homosexuel (comme le meunier de la nouvelle des Métamorphoses IX, 23-28, mais ce n’est pas la femme qui le dit) : ” il me renseigne bien et il en est le maître de me faire agréer ce qui pour lui est agréable ; cet amusement sera pour moi certainement louable, tandis que pour lui il sera blâmable ; moi je vais contre les lois, tandis que lui, il va contre les lois et la nature” (Décameron V, 10 : m’è egli assai buon maestro e dimostratore in farmi dilettare di quello che egli si diletta ; il quale diletto fia a me laudevole, dove biasimevole è forte a lui : io offenderò le leggi sole, dove egli offende le leggi e la natura).
Aux vers 16r 14-36 on trouve la séance du curé et de a fame. Elle veut boyre malgre les jaleux ( ” boire malgré les jaloux “, 16r 18) et le curé lui propose du meleur [vin …]. .. rousse. .. an despit des ma[ves …] (16r 33-34 ; le meilleur vin rouge. .. en dépit des mauvais). Chez Boccaccio Décameron V 10 la femme de Pietro va dîner avec son mec qui avait été invité par la vieille rusée, son amie ; en même temps Pietro et Ercolano sont restés au dehors de la maison, puisque la femme de ce dernier se souciait elle aussi de son mec. Comme on peut voir, il y a un parallélisme assez surprenant entre Décameron V 10 et la farce de Martin. Le vers malgre les jaleux (16r 18), correspond exactement à la tentative du jaloux Ercolano de tuer le mec. An despit des ma[ves …] (16r 35) on peut trouver le parallélisme chez Boccaccio Décameron V 10 : si moi je n’avais pas cru qu’il fût un homme, moi je ne me serais mariée jamais avec lui ; comme il savait que moi je suis une vraie femme, pourquoi a-t-il voulu m’épouser, s’il n’avait pas envie de femmes ? On ne peut pas accepter cela. ( ” Se io non avessi creduto che fosse stato uomo, io non l’avrei mai preso. Egli, che sapeva che io era femina, perché per moglie mi prendeva se le femine contro all’animo gli erano ? Questo non è da sofferire). En effet Pietro plus qu’homosexuel a été méchant à l’égard de la fille qu’il a voulu épouser malgré son homosexualité.
La question que le curé pose à la fame : ont est Martin (16r 21) peut bien s’adapter à toute ” sottise ” ou à toute farce des maris cocus ; chez Boccaccio Décameron V 10 ce n’est pas par hasard que les mecs en tous les deux cas sont cachés quelque part. Il est vrai que dans plusieurs nouvelles le mari cocu ne se trouve pas à la maison, mais les parallélismes sont nombreux entre la farce de Martin et la nouvelle de Pietro. On ne peut pas savoir la séance que les vers 16r 36-44 représentaient, mais il est très facile d’imaginer ce que le curé et la fame veulent faire.
Aux vers 16v 1-10 le soliloque de Martin par le théâtre dans le théâtre nous renseigne ce qui se passe sur la scène : il est tout las (16v 1) et il veut dormir (16v 9-10). Aux vers 16v 11-17 la fame désire de savoir comant | Martin se porte au laborage (16v 12-13 ; comment Martin fait son travail) ; or le vos du vers 15 sous-entend que la femme parle au curé, qui au vers 16r 19 dit vous et nos tenos bien ayse (nous et vous nous sommes tout à l’aise) amène à penser qu’il ne tutoient pas, mais ils vouvoient ; cependant on se pose la question si Martin est présent à la maison ou s’il est encore à la poreto (16v 21), comme l’on peut déduire des mots du curé, qui apparemment par hasard s’appelle Piere (16v 26), comme le personnage chez Boccaccio. Le vers 16v 27 faysons lui quelque tromperie (jouons lui un mauvais tour ), même si les ” sottises ” ou les nouvelle de Boccaccio sont pleines de mauvais tours, implique que Martin soit présent à l’action, dont on a mention naturellement par le théâtre dans le théâtre. Le curé donc, par instigation de la fame (16v 27), s’amuserait beaucoup se moquant de lui (16v 30). La fame propose : nos li dirons que il est ane (16v 32 : nous lui dirons qu’il est un âne) ; donc ça veut dire que Martin est présent à l’action des deux entreprenants. À ce point il faut bien penser que les vers 16v 12-17 ne veulent pas signifier que la fame veut contrôler le travail de Martin, mais son comportement dans la poreto de la femme avec le curé, qui lui dit : he leysons lui planter la poreto (16v 32 : laissons lui garder le bois) : apparemment on entend qu’il doit soigner le bois, mais dans le texte à clé l’intention du curé est celle de le voir travailler avec la fame. En conclusion ce serait une rencontre à trois, où Martin veut démontrer d’être le mari de la fame mais il n’est pas cru (17r 8. 17v 9). C’est encore Boccaccio Décameron V 10, depuis Apuleé IX 23-25, qui peut nous expliquer ce qui se passe dans la scène : quand chez Boccaccio Décameron V 10 l’âne pose la patte sur les doigts du mec qui est caché dans une cage à poulets et le mec s’écrie de la douleur, Pietro ne veut pas le tuer à la manière d’Ercolano, mais il veut que le garçon reste chez lui pour dîner : ” dopo la cena, quello che Pietro si divisasse a sodisfacimento di tutti e tre, m’è uscito di mente ” (Décameron V 10) cependant, ” moi je ne me rappelle plus ce que Pietro pensa de faire après le dîner pour satisfaire tous les trois ” ). À propos des vers 19r 5-6, où la femme dit à Martin azi jo tires avant | azi jo et vos avances (hop hop, marchez, avancez) il faudrait imaginer que le curé soit encore là, comme il se passe pour le trio chez Boccaccio Décameron V 10.
Pourquoi donc faire de Martin un âne ? Les vers 17r 2-3 je n’ay grant vie | Martin de ce que vos dormes (ma vie n’est pas agréable, dès que vous dormez) constituent le reproche que la fame fait à Martin puisqu’il est impotent (vos dormes), à la même manière du long discours que la femme de Pietro fait chez Boccaccio : ” ed io vorrei innanzi andar con gli stracci indosso e scalza, ed esser ben trattata da te nel letto, che aver tutte queste cose, trattandomi come tu mi tratti. Ed intendi sanamente, Pietro, che io son femina come l’altre, ed ho voglia di quel che l’altre, sì che, perché io me ne procacci, non avendone da te, non è da dirmene male ” (Décameron V 10 : ” voila, moi je voudrais aller habillée avec des haillons et marcher pieds nus, mais être bien traité dans ton lit plutôt que d’avoir tout ce que l’on veut, tandis que tu me traites comme tu me traites ; or tu dois bien entendre clairement, Pietro, que moi je suis une femme comme les autres ; c’est pour cela que, si je vais m’en chercher, ce n’est pas à me blâmer ” ).
La fame donc met les oreilles d’âne sur la tête de Martin et lui fera porter du blé au moulin (17r 6-11). Martin se plaint d’être un âne (17r 12-23), puisqu’il porte la cue et les aurelhes (17r 22 ; la queue et les oreilles). Il est dommage que l’on ne puisse lire les vers 17r 32-44, car on pouvait avoir l’explication de la plainte de Martin de jouer l’âne, mais dans les vers Martin hola (17r 12-24), Martin hola Martin hol[la] (17r 32) on entrevoie que la fame l’emmène par les oreilles, ce que l’on déduit par les vers 17v 1-4, quand elle lui dit passes de hors apertemant ( ” passez dehors ouvertement / carrément ” ).
L’explication de cette farce à clé a été donnée encore par Boccaccio Décameron V 10, où le mec se trouve à quatre pattes sous la cage à poulets ; l’âne chez Boccaccio permit la suspense dans la séance ; dans la farce aussi l’âne n’est pas présent par hasard. On a toutefois l’explication la plus évidente chez Boccaccio Décameron IX 10 : Pietro loge son ami prêtre Gianni du même village Tresanti. Comme la chambre, où Pietro et sa femme Gemmata se couchaient, était trop petite, Gemmata, quand le prêtre venait chez eux, allait chez sa voisine pour laisser sa place au prêtre. Or Gianni n’avait jamais voulu se coucher avec Pietro, mais il allait dormir sur la paille près de sa jument ; la question c’était que pendant la nuit il faisait devenir sa jument une femme et le matin la faisait redevenir une jument. Gemmata alors dit à son mari que, quand elle deviendrait une poulinière, ils pouvaient traire des l’argent de son travail avec l’âne qui était à eux. Or la nouvelle de Décameron IX 10 a toute l’aire d’être une ” sottise “, une farce pareille à celle de Martin l’âne ; la rusée Gemmata veut essayer la transformation ” magique ” par prêtre Gianni, qui la fait mettre à quatre pattes et, récitant la formule magique, il la palpa et caressa partout et enfin lui mit la ” queue “, qui selon le mari cornard devait être ” attachée plus haut ” que le lieu où le prêtre l’avait introduite. À ce propos il faut remarquer le calembour des vers 15r 25-26 quant s’en volent fere doner | supra culorum amen, où l’on fait la déformation du latin des prières de l’église ” … in saecula saeculorum. Amen ” ; par la lecture du texte à clé on comprend bien quel est le lieu où les femmes “s’en volent fere doner”, à la même manière de la queue de Gemmata. Naturellement le vers Dieu mantiene bon mariage (15r 27 ) souhaite que le mariage n’ait point d’entraves. Gemmata réplique à son mari que toutes les poulinières ont une queue et qu’il était un sot, car il avait interrompu l’enchantement.
Le parallèle entre la farce de Martin et la ” sottise ” de Boccaccio est très évident : Pietro est le même nom du personnage de la nouvelle de Décameron V 10, de Décameron IX 10 et du prêtre de la farce, où le curé boit du vin rouge avec la fame. Gemmata se pose à quatre pattes comme Martin, qui est devenu un âne, et reproche son mari Pietro puisqu’elle n’a pas été contentée. Il faut remarquer que Martin est devenu besto | depuis le matin juques au vespre (18r13-14 : ” il est devenu une bête depuis le matin jusqu’au soir ” ), comme s’il s’agissait de la même magie que prêtre Gianni (Boccaccio Décameron IX 10) fait sur sa jument pour la faire devenir une fille et encore une jument. On outre la rusée fame de Martin, la femme de Pietro da Vinciolo et Gemmata reprochent leurs maris pour ” ne pas bien travailler ” ou pour ” dormir ” ou pour ne pas leur monter sovant de sus (19r 16 ; ne pas les satisfaire sexuellement).
Martin donc prend la cue (17r 22, la queue) à la même manière de Gemmata (Boccaccio, Décameron IX 10) à quatre pattes comme Pietro da Vinciolo (Décameron V 10) ; en outre les trois femmes son bien contentes que leurs maris cocus les regardent.
En conclusion, donc, Boccaccio, depuis Apulée XI, s’est inspiré à cette farce pour en faire deux nouvelles, la première où Pietro da Vinciolo est exactement comme Martin, la deuxième où Pietro devient cornard par la ruse de Gemmata et du prêtre / curé.
L’intérêt des femmes pour le sexe est parsemé dans tout le Decameron, mais ce n’est pas pour cela que Boccaccio ait pris l’inspiration du manuscrit 115 pour toutes ses femmes exigeantes, comme par exemple Alibech (Decameron 3, 10) ou Bartolomea (Decameron 3, 10) 2, 10 , mais le thème de la ” sottise ” du mari cocu peut avoir bien de l’influence pour son inspiration, même si la source principale de Boccaccio pour ces nouvelles restent les Métamorphoses d’Apulée, notamment le livre IX.
La ” prêche ” de la fame
Les vers 19r 21-35 constituent la ” prêche ” (19v 7.22) de la fame qui parle à nom des toutes les autres qui se réunissent en troupeau comme des langostes (15r 9) pour demander au pape le droit de prêcher (19v 19-22). Malheureusement les vers 15r 2-41 sont lacuneux. Il est à croire que l’on peut trouver leur ” interprétation ” par le discours de la vieille amie de la femme de Pietro di Vinciolo de Décameron V 10, qui la conseille de trouver un mec qui puisse la contenter. À peu près la vieille fait un discours de cette sorte : ” quand (nous femmes) nous sommes vieilles, nous ne pouvons plus rien faire que garder le feu de chez nous. Moi, j’ai passé mon âge ; une femme peut épuiser plusieurs hommes, mais ce n’est pas le contraire, et nous devons aller en cuisine conter des fables au chat ” . Dans la même nouvelle la femme de Pietro dit qu’elle préférait d’aller pieds nus plutôt que son mari ne la souciât pas.
Les parties de la farce
La farce se compose de trois parties. Dans la première les femmes sont réunies en parlement ; par calembour elles sont ensemble pour ” parler “, mais on entend bien qu’il s’agit de bavardage ; elles deviennent dangereuses et on doit fermer les porte de la ville d’Avignon.
Dans la seconde partie on joue la ” sottise ” de la femme, du cornard et du curé.
La troisième continue la prêche de la femme qui veut remarquer ses droit sexuels, qui sont à la base d’un bon mariage. L’intention donc de la farce est celle pseudo-morale d’aviser les maris à ne pas devenir des cornards s’ils ne font bien leur devoir. Le vers 15r 27 souhaite un bon mariage (Dieu mantiene bon mariage).
Le fou qui introduit la farce ne veut pas justifier l’adultère par un raisonnement rusé : Scribunt (19r 40 ” on écrit “) nemo ux[orem ducat] 19r 39 reporte les mots qui est trait des CAPITULARIA 1677 : 160-161, qui ont été mieux expliqués par le DECRETALIA 1693 IV, 15, c. 1 ” Ex Brocardico libr. XIX. et ideo maritum accepi, sed vir, quem accepi, frigidae naturae est, et non potest illa facere, propter quae illum accepi ” : ” personne ne doit se marier… “, si l’on est capable de satisfaire sa femme, qui peut dire : ” moi je me suis mariée, mais mon mari que j’ai épousé, est sexuellement incapable, et il ne peut pas faire ce que j’envisageais qu’il ferait “. Le vrai but de la farce enfin n’est pas celui de parler de moralité, car devant un fou tout discours ne doit pas être considéré sérieux, mais celui d’amuser le public et lui faire passer un moment d’apaisement et d’hilarité indépendamment des ” rumoresque senum severiorum ” (Catulle 5 ; la critique bavarde des vieillards trop sérieux), celle qui est l’intention de Boccaccio aussi. Le ” sermon” de la seconde femme (20r 1-20v 42) veut remarquer la tristese (20v 37) de l’homme qui n’est pas marié, mettant en évidence que inter omnia mulier est dulcior à savoir que ” la femme est la plus chère de toute chose ” avec une évidente faute de comparaison où l’on s’attendrait ” dulcissima ” , ce qui pourrait se proposer en tant que moquerie de la grammaire de la femme ” savante, qui veut prêcher “. À ces mots latin suivent deux verses : Job sexto caelo sanct(a)e creatur(a)e (20v 22-23), dont la traduction est possible, mais au dehors de Job, à moins que l’on ne lise Jovis ou quelque chose de pareil. Le sixième ciel de Jupiter, le ciel des justes, comprendrait aussi la belle créature que c’est la femme, mais on ne peut pas se fier à ce latin ” savant “.
Cette partie du manuscrit a été déjà étudié par KOOPMANS 1988 : 231-237, qui, toutefois, ne la met pas en relation avec la farce à clé de Martin l’âne. L’éloge de la femme est évidemment en fonction de la vie de couple au lieu de la solitude célibataire de l’homme mondeyn (20r 7-8; laïc, opposé à religieux, dont on trouve repère chez Eccl. 4, 10), qui ne veut être ni moyns ni petre (29r 6 : ni moins ni prêtre), qui on pris leur voeux. La jonueso (20r 12, jeunesse) avec une femme est bien différente de la vielhessa (20r 13, vieillesse) qui arrive au célibataire à l’âge de Ly (20r 14, LI = 51) ans. La lecture LX au lieu de Ly entendrait que la moitié de la vie (biblique) de l’homme serait de 120 ans, tandis que 100 ans est l’âge que l’on souhaite pour tout le monde. LY n’est pas la moitié de 100, mais LY rappelle que l’introduction du zéro a été faite par Leonardo Fibonacci en 1202 pour les calcules des marchands italiens. Ly donc est l’accomplissement de l’âge de 50 ans où commence le 51ème, qu’il faut écrire Ly selon la mentalité de l’époque.
Quand il faut que le célibataire ce repause (20r 16 ; entre en retraite), il devra faire son potage (20r 18) et s’occuper du meynage (20r 19 ; ménage). Martin parle de la même manière du payn (18r 22 ; pain), du fromage (18r 23) et du potage (18r 24) qu’il mangeait avec sa femme (18r 25). Il est vrai que c’est la femme qui s’occupait de préparer les repas, mais l’insistance de potage dans la farce fait penser que ce soit un mot clé pour indiquer l’intimité sexuelle, en parallèle au vin rousse que le curé et la femme vont boire (16r 32-34). L’explication de la clé est donnée par les vers il faut que (le célibataire ) trestot passe | par la main de la noble fame (20r 22-23). Le sens apparent des mots veut signifier que tout le ménage du foyer passe par ” la main ” savante des femmes. Si l’on lit en détail MORICE 2020 : 159-161, on trouve que les prostituées de l’époque du manuscrit s’habillaient en ” nobles femmes “, en manière peut-être plus riche que les dames de court. Boccaccio en fera son oeuvre De mulieribus claris traduit en français ancien (BAROIN 1995) chez MORICE 2020 : 159-161, qui se rapporte à BUETTNER 1996 (MORICE 2020 : 60). En conclusion, le célibataire vivra tout seul et à l’égard son ” ménage “, s’il ne le fait tout seul, il faut qu’il trouve la main d’une ” noble femme ” qui l’aide. C’est le même aussi à propos de pan ung lopin | et ung grant voyre de vin (16r 5-6), puisque la fame a chassé Martin de hors apertemant (17v 4) et il est seul. Et quoi fait-il à l’ostel (16r 4 ; le bistrot) où il n’ya que d’hommes ? Si dans la première partie de la pièce Pietro da Vinciolo de Boccaccio (Décameron V 10) en est l’explication, le monologue de la seconde femme (20r 1-20v 42) peut être bien rapportée à la vie de Federigo degli Alberighi de Boccaccio V, 9. Federigo était un célibataire devenu pauvre ; il ne lui restait qu’un petit champ labouré et un faucon, qui était l’unique amusement de cet homme gentil (” un gentile uomo al quale niuno altro diletto è più rimaso “) ; Federigo va recevoir la femme chez lui avec honte ( ” vergognosamente “, Décameron V 10) et il ne peut la faire entretenir avec personne. Et puisque il était en anxiété, il maudissait sa pauvreté et sa sorte ; à la manière d’un homme qui était hors de soi, il se hâtait partout sans trouver ni d’argent ni d’objet à nantir ( ” E oltre modo angoscioso, seco stesso maledicendo la sua fortuna, come uomo che fuor di sé fosse or qua e or là trascorrendo, né denari né pegno trovandosi ” ) ; Federigo, alors pensa de faire rôtir son faucon pour bien accueillir ” monna Giovanna “, qui était venue juste pour demander le faucon que son fils désirait jusqu’à en tomber malade et ensuite à en mourir (probablement plus par sa maladie que pour le désir du faucon).
La nouvelle se conclut par le mariage de Federigo avec Giovanna après la mort de son fils.
Si Boccaccio a lu la farce de Martin l’âne ou sa source, il a remarqué la vraie noblesse d’âme de la femme et de Federigo, sans nullement considérer que la femme rencontre Federigo toute seule ; en outre on ne dit pas ce qu’elle donnerait à l’éventuel échange avec le faucon. C’est ainsi que Federigo la laisse en compagnie de la femme de l’unique travailleur de l’endroit. On trouve donc un célibataire pauvre, qui n’a presque rien à manger ; il y a une servante qui lui fait le ” ménage ” ; encore on trouve la ” noble femme “, très riche et belle. Le vers 20r 28 nul ne tandra conte de lui (personne ne le considérera du tout) peut être traduit par Boccaccio Décameron V 10 : ” Que tu es sotte ! Tu va dire quoi ? Comment veut-tu te marier avec lui, lui qui est fauché ? ” ( ” Sciocca, che è ciò che tu dì ? come vuoi tu lui che non ha cosa al mondo ? “. Les vers 20r 10-22 semblent traduits par Boccaccio, après que Giovanna dit à ses frères qu’elle ne veut se marier avec d’autre qu’avec Federigo : ” Fratelli miei, io so bene che così è come voi dite, ma io voglio avanti uomo che abbia bisogno di ricchezza che ricchezza che abbia bisogno d’uomo ” (mes frères, je connais bien que c’est ça que vous dites, mais je préfère l’homme qui a nécessité de richesse plutôt à la richesse qui ait nécessité d’un homme) ; elle voulait dire que la noblesse de Federigo, fauché même, était préférable à un homme quel que ce fût. L’éloge de la femme des vers 20v 23-42 correspond à Prov. 31, 10-31.
La conclusion à traire du point de vue anthropologique et historique c’est de se poser la question si le moyen-âge était vraiment une période sombre et répressive sous l’aspect de la sexualité. Il est évident que la farce à clé pouvait avoir des spectateurs adultes mais il ne semble pas qu’il s’agisse de censure : les enfants ne comprenaient rien, les gosses pouvaient en savoir quelque particularité, mais la plupart de la séance leur glissait sur l’intérêt pour les jeux avec leurs compagnons. Il ne leur restait que la scène de la femme qui conduisait un âne on ne sait pas pourquoi, ce que les adultes connaissaient très bien. Il arrive en toute période que les auteurs qui parlent de sexualité veulent la camoufler pour laisser le lecteur ou le spectateur à chercher, comme dans une devinette, ce qu’ils veulent dire. Quand la signification est très évidente, le spectateur ou le lecteur ne s’amuse plus à chercher le sens caché dans les textes. On trouve donc d’un côté la Moralité de saint Nicholas et les Laude italiennes à caractère religieux ; de l’autre on trouve des farces où l’on a la simple intention de faire amuser le public. Il est évident que des nuances, des calembour, qui suscitaient le rire à l’époque, pour nous elles ne peuvent que sembler des mot vides. Sous l’aspect littéraire il est très intéressant de noter la découverte de Plaute dont on imite la structure de la comédie, mais surtout on considère le but qui est celui d’amuser le public.
À citer:
Etwaige Zitat:
Alessandro BONACCHI,
La farce de Martin l’âne ©
www.filologiaromanza.it Pistoia-20/09/2022.
14v
- 21.s’en suit une farce a quatre personages
- 22.et primieramant le fol le mari
- 23.e la fame et le cure
- 24.I. le fol
- 25.Dieu gart de mal quii peu d’argant
- 26.[…] ont largemant
- 27.[…]espanre
- 28.[…] gros a despandre
- 29.[…]e qui le roy
- 30.[… no]stre soy
- 31.[…]es sourvenues
- 32.[…] tropeu de gants
- 33.[…]e devant Rome
- 34.[…] non je home
- 35.[…]ors des canineus
- 36.[…e]storneus
- 37.[…]o la mer
- 38.[…]ge a batallyer
15r
- et tout le pays d’Aviion
- ont mis a leur sugesion
- tiellemant que sous de la vilo
- ont asamble seux d’en tielle du concielhe
- pour savoyr leur opinion
- si pro illi se randront ho non
- et on mande en Avinhon
- que ficent bien garder les portes
- quar si grant cantite de langostes
- sont descandues de ha Marcelhe
- qui om si grandes les aurelhes
- que s’est grant merevelhes
- et qui bian les voudrayt conter
- elhes sont plus de quatre ho de V mille
- en tout le pays veni a villo
- qui n’ayent peur de leurs minasses
- er potent iiii grans pleins saches
- plenos de poudro de canon
- et si Dieu ny met provission
- tout est perdu per mon sermant
- or laysons tot cest parlemant
- et parlons de ces bones fames
- qui font leurs maris sanbler anes
- et les anvoyent laborer
- quant s’en volent fere doner
- supra culorum amen
- Dieu mantiene bon mariage
- Martin
- Martin s’en vayt au laborage
- en bon poynt en la bone[te …]
- Martin s’an va la[borar]
- en la pute estey M[artin]
- sus je te comge de m[a …]
- me pouroyt onir […]
- pour le san bu ie cro[y …]
- ave qu’es vostre bon c[uer …]
- or sa que Dieu m[…]
- complir me faut […]
- ho ma famo […]
- ne s’en contantera […]
- dormir me faut […]
15v
- mes je say bien se l’o me voyt
- que je ne labore ludre
- je auray avuyt tielle gere
- que le grant diables n’ara part
- la Fame
- vos enans se Dieu me gart
- des grans cops dormes vos ja
- or sa depart depart d le diable sa
- labores et feres que s’aye
- Martin
- helas dame si feray je
- mes que vos me layses an pes
- je vos promet per ma foy
- que je ne me dormire james
- ma belle seur mallensanhee
- mes feray si bien mariveye
- que contante seres de moy
- la Fame
- bien vos fet mestier per ma foy
- que labores bien le jardin
- et vos leves devers matin
- que le grant diable vos anport
- je voudray que vos fusyes mort
- encores deviandres vos beste
- Martin
- il i avoyt bian lordo festo
- si celle quello dit estoyt veray
- per mon ame je ne say
- je ay a nom Martin come ung ane
- [… s] mon ame
- […]
- […]
- […]
- […] cure
- [… gra]nt pot
- […]
- […]
- […]
- […]
- [… f]ermer
- […]per
- […] fromage
- […]
- […]
- […]
- [… di]ner
16r
- si grant peur ay de sa menace
- je voudray que fust pandue
- jusques q atant que me fusse dormi
- or m’en iroye je a l’ostel
- prandre de pan ung lopin
- et ung grant voyre de vin
- por moy reconforter la pance
- mes je vos promet sans doptance
- que elle bien m’en gardera
- or sa depart le diable sa
- complir me faut ma jorneye
- ou ma fame malensenhie
- ne s’an contanteroyt pas bien
- la Fame
- messer frere je m’en vien
- de boyre je suis toute preste
- ansi de me metre en bono viyo
- malgre les jaleux
- le cure
- bien soyes vos veraye m’amie
- ont est Martin ma seur doucete
- la Fame
- je le feys planter la poreto
- au iardin que Dieu ne le gart
- je le feys bien sambler quocart
- mesier Piere per ma foy
- quar je vous diray per quoy
- il se dort a son laborage
- le cure
- per Dieu vos setes que sage
- malensenhie ma doulce feme
- nos irons per nostre senh[eur]
- boyre du meleur [vin …]
- la irons rousse v[in boyre …]
- an despit des ma[ves …]
- la fa[me]
- gardes dariere […]
- malensenhie
- j’ay grant peur q[ue …]
- devant que le[ …]
- elle n’est pas […]
- elle est fame […]
- une grant fle[ur …]
- sera son ca[. …]
16v
- Martin
- Je suis tout las per mon servant
- a poyne me poys sostenir
- je croy que je ay fet desple
- a ma fame malensenhie
- je n’ai si tres bien fet ma jorneio
- que je prome an veray Jhesus
- que je ne lavoreray plus
- que me dormiray ici tant
- que ello me trovera dormant
- la fame
- jey desir de savoir comant
- Martin se porte au laborage
- se il fet bien sera que sage
- mes je vos promet sur mon cors
- qu’il ameroyt mieux estre mors
- se il ne s’edormayt a son ayse
- le cure
- ve vous et nos tenos bien ayse
- malensenhie ma seur doulcete
- he leysons lui planter la poreto
- Martin tant qu’il pora
- je vos say bon gre de cela
- que vos le fetes bien cornar
- la fame
- mesier Piere se Dieu vos gart
- faysons lui quelque tromperie
- le cure
- ma belle ansi je vos vos en prie
- il seroyt bien fet per mon armo
- la fame
- nos li dirons que il est ane
- [… e]ntandant
- […]
- […] mon sermant
- [… .jo spero
- [… a]urelhes
- […] mervelhes
- […] bien
- […]
17r
- adieu jusquos adio que je remenhe
- certeynemant je n’ay grant vie
- Martin de ce que vos dormes
- je veux bien que vos fachies
- que je vos feray sanbler beste
- et vos metray de sus la testo
- les deux aurelhes que voye ici
- et ne feres plus mon mari Martin
- [qu]es si en feres ung ane
- et vos feray per notre Dame
- porter du ble au molin
- Martin
- or ay je bien a mon ayse dormi
- et a tote ma volante
- mes anqueres n’ay je pas jure
- si tres fort que joy este
- pour le san buru je ay grans aurelhes
- et si ay la cue darieres
- se ci est pour anrager
- suis je donc devenu ane
- je en porte bien les ensenhes
- je ay la cue et les aurelhes
- ne plus ni meyis come ung ase
- Martin hola
- pour le sanc beuf tu en moras
- que dois bien estre pour reyson bete
- j’ay nom come ung ase
- et me sovient que ung m[a]tin
- que malensenheye me batit
- pou se que me torva en endormir
- pour le sanc buru veci grant ruine
- Martin hola Martin hol[la]
- je me resprons se […]
- per tous les sayns […]
- je m’an voys voy[r …]
- voyr si ello n[e …]
- je crois que ele n[e …]
- Dieu vos doynt bon […]
- […]
- et que ce […]
- estre le d[. …]
- [.]
- ma seur […]
- et ne m[e …]
17v
- n’avi fas pour saynt Nicolas
- mon mari Ma[r]tin et ung home
- et vos estes ung ane
- passes de hors apertemant
- Martin
- per Dieu ne fayses milleviayr
- ma belle seur malensenhie
- vous n’etes bian aviseio
- je suis votre mari Martin
- et me vos sovient du matin
- que vos m’anvoietes laborer
- la fame
- vos an pouries tosttamps parler
- quar je ne vos croyre pas
- je ne n’an croyroy pas le pape
- se le me disoyt maytenant
- quar vos me sambles propremant
- de tos grans aurelhes ung ase.
- le mari
- je ne say que suis per mon ame
- ou bete ou je me say coy
- mes je vos promet per ma foy
- que m’est avis que je suis home
- que porte bien la persone
- jey les pies et si n’ay le cors
- se ne fussent ce deux aurelhes
- helas e ne ce pas grant mervelhes
- qui m’et avenu an peu de temps
- la fame
- [… .]s vos mayntenant
- le mari
- […] laborer
- [… .]valo estreino
- [… .]uno
- [… p]arteyno
- [… ja]ardin
- [… .]eto
- [… .]vis
- […]
- [… .]s
- [… .]eto
- […]
18r
- et que vos si je ung matin
- aceste fois com cres je
- si vos estes Martin huon
- le mari
- vos me batites d’en baston
- an mal poynt en malo estreyns
- quar vos me trovites dormant
- la fame
- or conoys je mayntenant
- que ce n’est pa mocarie
- helas doulce vierges Marie
- Martin que peut cecy estre
- que vos soyes devenu besto
- depuis le matin juques au vespre
- le mari
- ma belle seur il est vray
- que je suis deveu ase
- la fame
- seroy Martin per nostre Dame
- vos estes ase por sertayn
- Martin
- ne manjaray je plus du payn
- ne de la cher ne du fromage
- ne de selui tres bon potage
- que nos mangons primieramant
- la fame
- mari Martin per mon sermant
- les bestes ne mangent poynt de payn
- Martin
- et quoy donc douce d[ame …]
- la f[ame]
- il ne mangent p[oynt …]
- et l’on les man[gent …]
- trois fois la jor[neye …]
- M[artin]
- me faudra il t[ant]
- de poyno co[ma]
- [..]
- hay ava[nt …]
- il le vos […]
- et sape[. …]
- le bas[ton …]
- ont u[n …]
- le jo[rt …]
18v
- comant ne vos moques vos mie
- je amaroye plus estre mort
- la fame
- encores vos dis je de plus fort
- qu’il vos faut tirer la chareto
- et mener le ble au molin
- Martin
- pour le sanc beuf je ne poroye
- pour riens qui deusse venir
- la fame
- atant des que je vos vous querir
- a manger quar vos ave fain
- tenes Martin vessi du foin
- manges quar il vos faut aler boyre
- Martin
- comant me vos moques vos mie
- per le sanc beuf je ne pouroye
- et ne deusse james manger
- la fame
- je voys querir et a prester
- ce que fet mestier a ung ase
- le mari
- certes je croys aceste foys
- que me faudra aler au boys
- et porter au molin le ble
- helas por quoy suis onques ne
- et ne seray je plus Martin
- ne iray je plus au boys
- laborer come je soloye
- quar per mon serment je voudraie
- que mayntenant puisse morir
- la fame
- Martin je vous querie
- […] mari voyes
- [… .]re sies
- [… ] sus
- […] vray Jhesus
- […] an gre
- […]
- […] gre
- […] tormant
- […] vivant
- […]
19r
- je deviendray a malo meschanso
- et mon martir en paradis
- je voudroie estre ousis
- la fame
- azi jo tires avant
- azi jo tuiors dormant et vos avances
- Martin
- or suis je de malheuro ne
- me faut il avoyr tiel tormant
- je vos requiers mes bone gans
- que vos prires ansenhemant
- et vos gardes bien de vos fames
- ne vos facent poynt sanbler ases
- comme la miene a fet a moy
- quar je vos promet per ma foy
- si ne leur montes sovant de sus
- vos seres le tres mal venus
- et ne aures james bone feste
- mes aures tous jort tempeste
- a tos maries je le dis
- la fame
- ne vos chalhe fetes tot tandis
- et meytenes bones costumes
- gardes que vos soyes bian humbles
- et obeysses a vos fames
- et degne de punicion
- et cellon mon opinion
- les fames devent governer
- quar elles savent mieulx filer
- elles vos aprandroint a filer
- et gardie quant de devers le vespre
- et qui leur veut grant pl[esir]
- fetes leur vos mantan[ant] […]
- vo autremant tout […]
- D[eo gratias]
- s’en sent ve[. …]
- des fames v[. …]
- on me les doy[t …]
- nemo ux[orem …]
- scribunt […]
- origin[…]
- si ne p[. …]
- [.o]len[t …]
19v
- loues gans vos deves savoyr
- que nos avons volu prover
- aucunemant a nostre fet
- chascun sert bian sans nul en effet
- et ansi il est aprove
- car il n’est pas acostume
- que les fames deussent precher
- mes nos porions ases charcher
- oy per Dieu jusques a Rome
- aussies que nos trovessions home
- que volusse parler pour nos
- car per ma foy sont il trestos
- encontre nos de leur pensance
- car depuis que je eux coneyssance
- je ne voys home a mon vivant
- que tous jors darier et devant
- ne deslise riantes et blasmes
- pourtant nos autres pauries fames
- avons nos fet une requeste
- au pape le quial Dieu nos preste
- que nos puissons ardiement
- precher sans nul constentement
- de home que vive
- encores per bone rayson vive
- alleyver de sus inscripture
- or feytes fays a l’aventure
- […] priere pour grant charite
- […] la verite
- [… e]nscriture
- […] l’avanture
- […]sconter
- [… p]lus tost boter
- [… .]matront
- [… .]rere
- [… e]nsules
- [… el]les
- […]
- […]
- […]
- [… n]oi[. …]
- […]
20r
- la sc[o]nda dis sans debatre
- le perilh qu’il an poroyt avenir
- e lla premiere veut venir
- unh home si non se marie
- il usse mouvessemant sa vie
- ou moyns si ne soyt petre
- mes quant home que veut estre
- mondeyn pour acrestre le monde
- james nul bien ne luy abunde
- si n’est marie per ma foy
- il e ansi ci je croys
- qu’il passera bian sa jonnueso
- mes quant viendra an sa vielhessa
- qu’il aura quielque Ly ans
- hi ni porra plus paser tamps
- mes faudra seul qu’il ce repause
- ne li sera il bien layde chosse
- sy faut qu’il face son potage
- et qu’il guverne son meynage
- Dieu scet comant li an p[r]andra
- de rien qu’il fasse
- car il faut que trestot passe
- par la main de la noble fame
- s’il vit tout ceul il e[s]t infame
- jame ne sera joieux
- tous jors sera malencoleux
- ung chascun le botera darire
- et nul ne tandra conte de lui
- por tant ve homini sol[i …]
- […]
- bones gens fe[ytes …]
- a cello qui e[s]t tr[es …]
- et benoyte su[rament …]
- tout quant qu[e …]
- et pour leur n[om …]
- […]
- chescun de […]
- en bono […]
- sa dou[lce…]
- et le tr[ouve …]
- [… d. …]
- […]
20v
- pour tant di je ve homini soli
- Dieu que fu batus en la pelle
- maudit il a son euvangile
- ung home que veul vivre seul
- car ne doptes qu’il faudra seul
- qu’il y a beu cop de meschance
- ung chescun de vos si se pance
- s’il avoyt quielque maledie
- comant il seroyt governes
- et mes beaux serveteurs vous saves
- il n’e riens plus dous que la fame
- ele metroyt et cors et ame
- pour son mari quant elle l’a
- les homes ne font pas cela
- mes joient bien d’ug autre poynt
- car en tos les homes n’a poynt
- que soyt si doux ve sy cortoys
- a leurs fames nulle foys
- come est la fame a l’ome
- por tant dit Job le sant prudome
- inter omnia mulier est dulcior
- Job sexto.
- Job celo sante creature
- il nos reconte en sa lecture
- une chose qui e[s]t bien notable
- car il dit que plus agreable
- en totes choses neyes
- ne que de Dieu furont creye[e]s
- est la fame pour sa doulceur
- dont il est bian pleyn d’erguelh
- ceux qui le bat sertes hoy
- [a] ces de tos ceux qui l’ont oy
- […] Dieu me perdone
- […] uno persono
- [… .] essey sovant
- [… c]ertaynemant
- [… e]st tristese
- [… gr]ant despit
- [… f]inir
- […] venir
- [… j]oye
- […]
À citer:
Etwaige Zitat:
Alessandro BONACCHI,
La farce de Martin l’âne ©
www.filologiaromanza.it Pistoia-20/09/2022.
a (14v 21) ; a (14v 28) ; a (14v 38) ; a (15r 2) ; a (15r 15) ; a (15v 29) ; a (16r 4) ; a (16r 28) ; a (16v 3) ; a (16v 5) ; a (16v 17) ; a (17r 13) ; a (17r 14) ; a (18v 12) ; a (18v 20) ; a (18v 21) ; a (19r 1) ; a (19r 14) ; a (19r 14) ; a (19r 20) ; a (19r 25) ; a (19r 30) ; a (19v 3) ; a (19v 9) ; a (19v 15) ; a (19v 26) ; a (20r 32) ; a (20v 3) ; a (20v 6) ; a (20v 13) ; a (20v 16) ; a (20v 18) ; a (20v 19) ; abunde (20r 9) ; aceste (18r 2) ; aceste (18v 23) ; acostume (19v 6) ; acrestre (20r 8) ; adieu (17r 1) ;agreable (20v 26) ; ai (16v 6) ; aler (18v 14) ; aler (18v 24) ; alleyver (19v 25) ; amaroye (18v 2) ; ame (15v 28) ; ame (15v 30) ; ame (17v 20) ; ame (20v 12) ; amen (15r 26) ; ameroyt (16v 16) ; amie (16r 20) ; an (15r 31) ; an (15v 12) ; an (16r 13) ; an (16r 35) ; an (16v 7) ; an (17r 35) ; an (17v 13) ; an (17v 15) ; an (17v 28) ; an (18r 6) ; an (18v 38) ; an (20r 2) ; an (20r 13) ; an (20r 20) ; ane (15v 29) ; ane (16v 32) ; ane (17r 9) ; ane (17r 20) ; ane (17v 3) ; anes (15r 23) ; anport (15v 22) ; anqueres (17r 15) ; anrager (17r 19) ; ans (20r 14) ; ansenhemant (19r 11) ; ansi (16r 17) ; ansi (16v 29) ; ansi (19v 5) ; ansi (20r 11) ; anvoietes (17v 11) ; anvoyent (15r 24) ; apertemant (17v 4) ; aprandroint (19r 30) ; aprove (19v 5) ; ara (15v 4) ; ardiement (19v 21) ; argant (14v 25) ; armo (16v 30) ; asamble (15r 4) ; ase (17r 23) ; ase (17r 27) ; ase (18r 17) ; ase (18r 20) ; ase (18v 21) ; ase. (17v 18) ; ases (19r 13) ; ases (19v 8) ; atant (16r 3) ; atant (18v 11) ; au (15r 29) ; au (16r 24) ; au (16v 13) ; au (17r 11) ; au (18r 14) ; au (18v 6) ; au (18v 24) ; au (18v 25) ; au (18v 28) ; au (19v 20) ; aucunemant (19v 3) ; aura (20r 14) ; auray (15v 3) ; aurelhes (15r 11) ; aurelhes (17r 7) ; aurelhes (17r 17) ; aurelhes (17r 22) ; aurelhes (17v 18) ; aurelhes (17v 26) ; aures (19r 18) ; aures (19r 19) ; aussies (19v 10) ; autre (20v 15) ; autremant (19r 34) ; autres (19v 18) ; ava[nt…] (18r 39) ; avances (19r 6) ; avant (19r 5) ; avanture (19v 30) ; ave (15r 36) ; ave (18v 12) ; avenir (20r 2) ; aventure (19v 26) ; avenu (17v 28) ; avi (17v 1) ; Aviion (15r 1) ; Avinhon (15r 7) ; avis (17v 23) ; aviseio (17v 8) ; avons (19v 2) ; avons (19v 19) ; avoyr (19r 9) ; avoyt (15v 26) ; avoyt (20v 8) ; avuyt (15v 3) ; ay (15v 29) ; ay (16r 1) ; ay (16r 39) ; ay (16v 4) ; ay (17r 2) ; ay (17r 13) ; ay (17r 15) ; ay (17r 17) ; ay (17r 18) ; ay (17r 22) ; ay (17r 27) ; ay (17v 25) ; aye (15v 9) ; ayent (15r 16) ; ayse (16v 17) ; ayse (16v 19) ; ayse (17r 13) ; azi (19r 5) ; azi (19r 6) ; bas[ton …] (18r 42) ; baston (18r 5) ; bat (20v 31) ; batallyer (14v 38) ; batit (17r 29) ; batites (18r 5) ; batus (20v 2) ; beaux (20v 10) ; belle (15v 15) ; belle (16v 29) ; belle (17v 7) ; belle (18r 16) ; benoyte (20r 33) ; beste (15v 24) ; beste (17r 5) ; bestes (18r 28) ; besto (18r 13) ; bete (17r 26) ; bete (17v 21) ; beu (20v 6) ; beuf (17r 25) ; beuf (18v 8) ; beuf (18v 17) ; bian (15r 13) ; bian (15v 26) ; bian (17v 8) ; bian (19r 24) ; bian (19v 4) ; bian (20r 12) ; bian (20v 30) ; bien (15r 8) ; bien (15v 1) ; bien (15v 16) ; bien (15v 19) ; bien (15v 20) ; bien (16r 9) ; bien (16r 13) ; bien (16r 20) ; bien (16r 25) ; bien (16v 6) ; bien (16v 14) ; bien (16v 19) ; bien (16v 24) ; bien (16v 30) ; bien (16v 39) ; bien (17r 4) ; bien (17r 13) ; bien (17r 21) ; bien (17r 26) ; bien (17v 24) ; bien (19r 12) ; bien (20r 9) ; bien (20r 17) ; bien (20v 15) ; bien (20v 25) ; blasmes (19v 17) ; ble (17r 11) ; ble (18v 6) ; ble (18v 25) ; bon (15r 27) ; bon (15r 30) ; bon (15r 36) ; bon (16v 23) ; bon (17r 38) ; bon (18r 24) ; bone (19r 10) ; bone (19r 18) ; bone (19v 24) ; bone[te…] (15r 30) ; bones (15r 22) ; bones (19r 23) ; bones (20r 31) ; bono (16r 17) ; bono (20r 38) ; boter (19v 32) ; botera (20r 27) ; boyre (16r 16) ; boyre (16r 33) ; boyre (18v 14) ; boyre …] (16r 34) ; boys (18v 24) ; boys (18v 28) ; bu (15r 35) ; buru (17r 17) ; buru (17r 31) ; c[uer…] (15r 36) ; ca[.…] (16r 44) ; canineus (14v 35) ; canon (15r 18) ; cantite (15r 9) ; car (19v 6) ; car (19v 12) ; car (19v 14) ; car (20r 22) ; car (20v 5) ; car (20v 16) ; car (20v 26) ; ce (17r 3) ; ce (17r 40) ; ce (17v 26) ; ce (17v 27) ; ce (18r 10) ; ce (18v 21) ; ce (20r 16) ; cecy (18r 12) ; cela (16v 23) ; cela (20v 14) ; celle (15v 27) ; cello (20r 32) ; cellon (19r 27) ; celo (20v 23) ; certes (18v 23) ; certeynemant (17r 2) ; ces (15r 22) ; ces (20v 32) ; cest (15r 21) ; ceul (20r 24) ; ceux (20v 31) ; ceux (20v 32) ; chalhe (19r 22) ; charcher (19v 8) ; chareto (18v 5) ; charite (19v 27) ; chascun (19v 4) ; chascun (20r 27) ; cher (18r 23) ; chescun (20r 37) ; chescun (20v 7) ; chose (20v 25) ; choses (20v 27) ; chosse (20r 17) ; ci (17r 19) ; ci (20r 11) ; co[ma] (18r 37) ; com (18r 2) ; comant (16v 12) ; comant (18v 1) ; comant (18v 16) ; comant (20r 20) ; comant (20v 9) ; come (15v 29) ; come (17r 23) ; come (17r 27) ; come (18v 29) ; come (20v 19) ; comge (15r 33) ; comme (19r 14) ; complir (15r 38) ; complir (16r 11) ; concielhe (15r 4) ; coneyssance (19v 14) ; conoys (18r 9) ; constentement (19v 22) ; contante (15v 17) ; contantera (15r 40) ; contanteroyt (16r 13) ; conte (20r 28) ; conter (15r 13) ; cop (20v 6) ; cops (15v 7) ; cornar (16v 24) ; cors (16v 15) ; cors (17v 25) ; cors (20v 12) ; cortoys (20v 17) ; costumes (19r 23) ; coy (17v 21) ; creature (20v 23) ; cres (18r 2) ; creye[e]s (20v 28) ; cro[y…] (15r 35) ; crois (17r 37) ; croy (16v 4) ; croyre (17v 14) ; croyroy (17v 15) ; croys (18v 23) ; croys (20r 11) ; cue (17r 18) ; cue (17r 22) ; culorum (15r 26) ; cure (14v 23) ; cure (15v 31) ; cure (16r 19) ; cure (16r 29) ; cure (16v 18) ; cure (16v 28) ; d (15v 8) ; d’ (14v 25) ; d’ (15r 1) ; d’ (18r 5) ; d’ (20v 15) ; d’ (20v 30) ; d[.…] (17r 41) ; d[ame…] (18r 30) ; D[eo (19r 35) ; dame (15v 11) ; Dame (17r 10) ; Dame (18r 19) ; darier (19v 16) ; dariere (16r 37) ; darieres (17r 18) ; darire (20r 27) ; de (14v 25) ; de (14v 32) ; de (15r 3) ; de (15r 9) ; de (15r 10) ; de (15r 14) ; de (15r 14) ; de (15r 16) ; de (15r 18) ; de (15r 18) ; de (15r 22) ; de (15r 33) ; de (15v 17) ; de (16r 1) ; de (16r 5) ; de (16r 6) ; de (16r 16) ; de (16r 17) ; de (16v 12) ; de (16v 23) ; de (17r 3) ; de (17r 6) ; de (17v 4) ; de (17v 18) ; de (17v 28) ; de (18r 23) ; de (18r 24) ; de (18r 28) ; de (18r 37) ; de (18v 4) ; de (19r 8) ; de (19r 12) ; de (19r 16) ; de (19r 26) ; de (19r 31) ; de (19v 13) ; de (19v 23) ; de (19v 25) ; de (20r 21) ; de (20r 23) ; de (20r 28) ; de (20r 37) ; de (20v 6) ; de (20v 7) ; de (20v 28) ; de (20v 32) ; debatre (20r 1) ; degne (19r 26) ; depart (15v 8) ; depart (15v 8) ; depart (16r 10) ; depuis (18r 14) ; depuis (19v 14) ; des (14v 35) ; des (15v 7) ; des (16r 35) ; des (18v 11) ; des (19r 37) ; descandues (15r 10) ; desir (16v 12) ; deslise (19v 17) ; despandre (14v 28) ; despit (16r 35) ; despit (20v 38) ; desple (16v 4) ; deusse (18v 9) ; deusse (18v 18) ; deussent (19v 7) ; deux (17r 7) ; deux (17v 26) ; devant (14v 33) ; devant (16r 40) ; devant (19v 16) ; devent (19r 28) ; devenu (17r 20) ; devenu (18r 13) ; devers (15v 21) ; devers (19r 31) ; deves (19v 1) ; deveu (18r 17) ; deviandres (15v 24) ; deviendray (19r 1) ; di (20v 1) ; di]ner (15v 46) ; diable (15v 8) ; diable (15v 22) ; diable (16r 10) ; diables (15v 4) ; Dieu (14v 25) ; Dieu (15r 19) ; Dieu (15r 27) ; Dieu (15r 37) ; Dieu (15v 6) ; Dieu (16r 24) ; Dieu (16r 30) ; Dieu (16v 26) ; Dieu (17r 38) ; Dieu (17v 6) ; Dieu (19v 9) ; Dieu (19v 20) ; Dieu (20r 20) ; Dieu (20v 2) ; Dieu (20v 28) ; Dieu (20v 33) ; diray (16r 27) ; dirons (16v 32) ; dis (18v 4) ; dis (19r 20) ; dis (20r 1) ; disoyt (17v 16) ; dit (15v 27) ; dit (20v 20) ; dit (20v 26) ; dois (17r 26) ; donc (17r 20) ; donc (18r 30) ; doner (15r 25) ; dont (20v 30) ; doptance (16r 8) ; doptes (20v 5) ; dormant (16v 10) ; dormant (18r 7) ; dormant (19r) ; dormes (15v 7) ; dormes (17r 3) ; dormi (16r 3) ; dormi (17r 13) ; dormir (15r 41) ; dormiray (16v 9) ; dormire (15v 14) ; dort (16r 28) ; dou[lce…] (20r 39) ; douce (18r 30) ; doucete (16r 21) ; doulce (16r 31) ; doulce (18r 11) ; doulcete (16v 20) ; doulceur (20v 29) ; dous (20v 11) ; doux (20v 17) ; doy[t…] (19r 38) ; doynt (17r 38) ; du (15r 4) ; du (16r 33) ; du (17r 11) ; du (17v 10) ; du (18r 22) ; du (18r 23) ; du (18v 13) ; dulcior (20v 21) ; e (14v 23) ; e (17v 27) ; e (20r 3) ; e (20r 11) ; e (20v 11) ; e[s]t (20r 24) ; e[s]t (20r 32) ; e[s]t (20v 25) ; edormayt (16v 17) ; effet (19v 4) ; ele (17r 37) ; ele (20v 12) ; elhes (15r 14) ; elle (16r 9) ; elle (16r 41) ; elle (16r 42) ; elle (20v 13) ; elles (19r 29) ; elles (19r 30) ; ello (16v 10) ; ello (17r 36) ; en (14v 21) ; en (15r 7) ; en (15r 15) ; en (15r 25) ; en (15r 29) ; en (15r 30) ; en (15r 30) ; en (15r 32) ; en (15r 40) ; en (16r 4) ; en (16r 9) ; en (16r 15) ; en (16r 17) ; en (16v 29) ; en (17r 9) ; en (17r 21) ; en (17r 25) ; en (17r 30) ; en (18r 5) ; en (18r 6) ; en (19r 2) ; en (19r 36) ; en (19v 4) ; en (20r 38) ; en (20v 2) ; en (20v 16) ; en (20v 24) ; en (20v 27) ; enans (15v 6) ; encontre (19v 13) ; encores (15v 24) ; encores (18v 4) ; encores (19v 24) ; endormir (17r 30) ; ensenhes (17r 21) ; er (15r 17) ; erguelh (20v 30) ; es (15r 36) ; essey (20v 35) ; est (15r 12) ; est (15r 20) ; est (16r 21) ; est (16r 41) ; est (16r 42) ; est (16v 32) ; est (17r 19) ; est (17v 23) ; est (18r 10) ; est (18r 16) ; est (19v 5) ; est (19v 6) ; est (20r 10) ; est (20v 19) ; est (20v 21) ; est (20v 29) ; est (20v 30) ; este (17r 16) ; estes (17v 3) ; estes (18r 3) ; estes (18r 20) ; estey (15r 32) ; estoyt (15v 27) ; estre (16v 16) ; estre (17r 26) ; estre (17r 41) ; estre (18r 12) ; estre (18v 2) ; estre (19r 3) ; estre (20r 7) ; estreino (17v 33) ; estreyns (18r 6) ; et (14v 22) ; et (14v 23) ; et (15r 1) ; et (15r 7) ; et (15r 13) ; et (15r 19) ; et (15r 22) ; et (15r 24) ; et (15v 9) ; et (15v 21) ; et (16r 6) ; et (16v 19) ; et (17r 6) ; et (17r 8) ; et (17r 10) ; et (17r 14) ; et (17r 18) ; et (17r 22) ; et (17r 28) ; et (17r 40) ; et (17r 44) ; et (17v 2) ; et (17v 3) ; et (17v 10) ; et (17v 25) ; et (17v 28) ; et (18r 1) ; et (18r 30) ; et (18r 33) ; et (18r 41) ; et (18v 6) ; et (18v 18) ; et (18v 20) ; et (18v 25) ; et (18v 27) ; et (19r 2) ; et (19r 6) ; et (19r 12) ; et (19r 18) ; et (19r 23) ; et (19r 25) ; et (19r 26) ; et (19r 27) ; et (19r 31) ; et (19r 32) ; et (19v 5) ; et (19v 16) ; et (19v 17) ; et (20r 19) ; et (20r 28) ; et (20r 33) ; et (20r 35) ; et (20r 40) ; et (20v 10) ; et (20v 12) ; et (20v 12) ; etes (17v 8) ; euvangile (20v 3) ; eux (19v 14) ; f[ame] (18r 31) ; f]ermer (15v 40) ; fa[me] (16r 36) ; face (20r 18) ; facent (19r 13) ; fachies (17r 4) ; fain (18v 12) ; fame (14v 23) ; Fame (15v 5) ; Fame (15v 18) ; fame (16r 12) ; Fame (16r 14) ; Fame (16r 22) ; fame (16r 42) ; fame (16v 5) ; fame (16v 11) ; fame (16v 25) ; fame (16v 31) ; fame (17v 12) ; fame (17v 29) ; fame (18r 8) ; fame (18r 18) ; fame (18r 26) ; fame (18v 3) ; fame (18v 10) ; fame (18v 19) ; fame (18v 32) ; fame (19r 4) ; fame (19r 21) ; fame (20r 23) ; fame (20v 11) ; fame (20v 19) ; fame (20v 29) ; fames (15r 22) ; fames (19r 12) ; fames (19r 25) ; fames (19r 28) ; fames (19r 37) ; fames (19v 7) ; fames (19v 18) ; fames (20v 18) ; famo (15r 39) ; farce (14v 21) ; fas (17v 1) ; fasse (20r 21) ; faudra (18r 36) ; faudra (18v 24) ; faudra (20r 16) ; faudra (20v 5) ; faut (15r 38) ; faut (15r 41) ; faut (16r 11) ; faut (18v 5) ; faut (18v 14) ; faut (19r 9) ; faut (20r 18) ; faut (20r 22) ; fays (19v 26) ; fayses (17v 6) ; faysons (16v 27) ; fe[ytes…] (20r 31) ; feme (16r 31) ; feray (15v 11) ; feray (15v 16) ; feray (17r 5) ; feray (17r 10) ; fere (15r 25) ; feres (15v 9) ; feres (17r 8) ; feres (17r 9) ; feste (19r 18) ; festo (15v 26) ; fet (15v 19) ; fet (16v 4) ; fet (16v 6) ; fet (16v 14) ; fet (16v 30) ; fet (18v 21) ; fet (19r 14) ; fet (19v 3) ; fet (19v 19) ; fetes (16v 24) ; fetes (19r 22) ; fetes (19r 33) ; feys (16r 23) ; feys (16r 25) ; feytes (19v 26) ; ficent (15r 8) ; filer (19r 29) ; filer (19r 30) ; fle[ur…] (16r 43) ; foin (18v 13) ; fois (18r 2) ; fois (18r 34) ; fol (14v 22) ; fol (14v 24) ; font (15r 23) ; font (20v 14) ; fort (17r 16) ; fort (18v 4) ; foy (15v 13) ; foy (15v 19) ; foy (16r 26) ; foy (17v 22) ; foy (19r 15) ; foy (19v 12) ; foy (20r 10) ; foys (18v 23) ; foys (20v 18) ; frere (16r 15) ; fromage (15v 42) ; fromage (18r 23) ; fu (20v 2) ; furont (20v 28) ; fusse (16r 3) ; fussent (17v 26) ; fust (16r 2) ; fusyes (15v 23) ; gans (19r 10) ; gans (19v 1) ; gants (14v 32) ; garder (15r 8) ; gardera (16r 9) ; gardes (16r 37) ; gardes (19r 12) ; gardes (19r 24) ; gardie (19r 31) ; gart (14v 25) ; gart (15v 6) ; gart (16r 24) ; gart (16v 26) ; gens (20r 31) ; gere (15v 3) ; governer (19r 28) ; governes (20v 9) ; gra]nt (15v 35) ; grandes (15r 11) ; grans (15r 17) ; grans (15v 7) ; grans (17r 17) ; grans (17v 18) ; grant (15r 9) ; grant (15r 12) ; grant (15v 4) ; grant (15v 22) ; grant (16r 1) ; grant (16r 6) ; grant (16r 39) ; grant (16r 43) ; grant (17r 2) ; grant (17r 31) ; grant (17v 27) ; grant (19r 32) ; grant (19v 27) ; gratias] (19r 35) ; gre (16v 23) ; gre (18v 38) ; gre (18v 40) ; gros (14v 28) ; guverne (20r 19) ; ha (15r 10) ; hay (18r 39) ; he (16v 21) ; helas (15v 11) ; helas (17v 27) ; helas (18r 11) ; helas (18v 26) ; hi (20r 15) ; ho (15r 6) ; ho (15r 14) ; ho (15r 39) ; hol[la] (17r 32) ; hola (17r 24) ; hola (17r 32) ; home (14v 34) ; home (17v 2) ; home (17v 23) ; home (19v 10) ; home (19v 15) ; home (19v 23) ; home (20r 4) ; home (20r 7) ; home (20v 4) ; homes (20v 14) ; homes (20v 16) ; homini (20r 29) ; homini (20v 1) ; hors (17v 4) ; hoy (20v 31) ; humbles (19r 24) ; huon (18r 3) ; i (15v 26) ; I. (14v 24) ; iardin (16r 24) ; ici (16v 9) ; ici (17r 7) ; ie (15r 35) ; iiii (15r 17) ; il (15v 26) ; il (16r 28) ; il (16v 14) ; il (16v 16) ; il (16v 17) ; il (16v 22) ; il (16v 30) ; il (16v 32) ; il (18r 16) ; il (18r 32) ; il (18r 36) ; il (18r 40) ; il (18v 5) ; il (18v 14) ; il (19r 9) ; il (19v 5) ; il (19v 6) ; il (19v 12) ; il (20r 2) ; il (20r 5) ; il (20r 11) ; il (20r 12) ; il (20r 14) ; il (20r 16) ; il (20r 17) ; il (20r 18) ; il (20r 19) ; il (20r 21) ; il (20r 22) ; il (20r 24) ; il (20r 24) ; il (20v 3) ; il (20v 5) ; il (20v 6) ; il (20v 8) ; il (20v 9) ; il (20v 11) ; il (20v 24) ; il (20v 26) ; il (20v 30) ; illi (15r 6) ; infame (20r 24) ; inscripture (19v 25) ; inter (20v 21) ; iray (18v 28) ; irons (16r 32) ; irons (16r 34) ; iroye (16r 4) ; j’ (16r 39) ; j’ (17r 27) ; ja (15v 7) ; jaleux (16r 18) ; jame (20r 25) ; james (15v 14) ; james (18v 18) ; james (19r 18) ; james (20r 9) ; jardin (15v 20) ; je (14v 34) ; je (15r 33) ; je (15v 1) ; je (15v 2) ; je (15v 3) ; je (15v 11) ; je (15v 13) ; je (15v 14) ; je (15v 23) ; je (15v 28) ; je (15v 29) ; je (16r 2) ; je (16r 4) ; je (16r 8) ; je (16r 15) ; je (16r 16) ; je (16r 23) ; je (16r 25) ; je (16r 27) ; Je (16v 2) ; je (16v 4) ; je (16v 4) ; je (16v 6) ; je (16v 7) ; je (16v 8) ; je (16v 15) ; je (16v 23) ; je (16v 29) ; je (17r 1) ; je (17r 2) ; je (17r 4) ; je (17r 5) ; je (17r 13) ; je (17r 15) ; je (17r 17) ; je (17r 20) ; je (17r 21) ; je (17r 22) ; je (17r 33) ; je (17r 35) ; je (17r 37) ; je (17v 9) ; je (17v 14) ; je (17v 15) ; je (17v 20) ; je (17v 21) ; je (17v 22) ; je (17v 23) ; je (18r 1) ; je (18r 2) ; je (18r 9) ; je (18r 17) ; je (18r 22) ; je (18v 2) ; je (18v 4) ; je (18v 8) ; je (18v 11) ; je (18v 17) ; je (18v 20) ; je (18v 23) ; je (18v 27) ; je (18v 28) ; je (18v 29) ; je (18v 30) ; je (18v 33) ; je (19r 1) ; je (19r 3) ; je (19r 8) ; je (19r 10) ; je (19r 15) ; je (19r 20) ; je (19v 14) ; je (19v 15) ; je (20r 11) ; je (20v 1) ; jey (16v 12) ; jey (17v 25) ; Jhesus (16v 7) ; Jhesus (18v 37) ; jo (19r 5) ; jo (19r 6) ; jo[rt…] (18r 44) ; Job (20v 20) ; Job (20v 22) ; Job (20v 23) ; joient (20v 15) ; joieux (20r 25) ; jonnueso (20r 12) ; jor[née …] (18r 34) ; jorneio (16v 6) ; jorneye (16r 11) ; jors (19v 16) ; jors (20r 26) ; jort (19r 19) ; joy (17r 16) ; juques (18r 14) ; jure (17r 15) ; jusques (16r 3) ; jusques (19v 9) ; jusquos (17r 1) ; l’ (15v 1) ; l’ (16r 4) ; l’ (18r 33) ; l’ (19v 26) ; l’ (19v 30) ; l’ (20v 13) ; l’ (20v 19) ; l’ (20v 32) ; la (14v 23) ; la (14v 37) ; la (15r 3) ; la (15r 30) ; la (15r 32) ; la (15v 5) ; la (15v 18) ; la (16r 7) ; la (16r 14) ; la (16r 22) ; la (16r 23) ; la (16r 34) ; la (16r 36) ; la (16v 11) ; la (16v 21) ; la (16v 25) ; la (16v 31) ; la (17r 6) ; la (17r 18) ; la (17r 22) ; la (17v 12) ; la (17v 24) ; la (17v 29) ; la (18r 8) ; la (18r 18) ; la (18r 23) ; la (18r 26) ; la (18r 31) ; la (18r 34) ; la (18v 3) ; la (18v 5) ; la (18v 10) ; la (18v 19) ; la (18v 32) ; la (19r 4) ; la (19r 14) ; la (19r 21) ; la (19v 28) ; la (20r 1) ; la (20r 23) ; la (20r 23) ; la (20v 2) ; la (20v 11) ; la (20v 19) ; la (20v 29) ; la[borar] (15r 31) ; laborage (15r 29) ; laborage (16r 28) ; laborage (16v 13) ; labore (15v 2) ; laborer (15r 24) ; laborer (17v 11) ; laborer (17v 32) ; laborer (18v 29) ; labores (15v 9) ; labores (15v 20) ; langostes (15r 9) ; largemant (14v 26) ; las (16v 2) ; lavoreray (16v 8) ; layde (20r 17) ; layses (15v 12) ; laysons (15r 21) ; le (14v 22) ; le (14v 22) ; le (14v 23) ; le (14v 24) ; le (14v 29) ; le (15r 1) ; le (15r 15) ; le (15r 35) ; le (15v 4) ; le (15v 8) ; le (15v 20) ; le (15v 22) ; le (16r 10) ; le (16r 19) ; le (16r 23) ; le (16r 24) ; le (16r 25) ; le (16r 29) ; le (16v 18) ; le (16v 24) ; le (16v 28) ; le (17r 17) ; le (17r 25) ; le (17r 31) ; le (17r 41) ; le (17v 15) ; le (17v 16) ; le (17v 19) ; le (17v 25) ; le (17v 31) ; le (18r 4) ; le (18r 14) ; le (18r 15) ; le (18r 40) ; le (18r 42) ; le (18r 44) ; le (18v 6) ; le (18v 8) ; le (18v 17) ; le (18v 22) ; le (18v 25) ; le (19r 17) ; le (19r 20) ; le (19r 31) ; le (19v 20) ; le (20r 2) ; le (20r 8) ; le (20r 27) ; le (20r 40) ; le (20v 20) ; le (20v 31) ; le[…] (16r 40) ; lecture (20v 24) ; les (15r 8) ; les (15r 11) ; les (15r 13) ; les (15r 24) ; les (16r 18) ; les (17r 7) ; les (17r 21) ; les (17r 22) ; les (17r 34) ; les (17v 25) ; les (18r 28) ; les (18r 33) ; les (19r 28) ; les (19r 38) ; les (19v 7) ; les (20v 14) ; les (20v 16) ; leur (15r 2) ; leur (15r 5) ; leur (19r 16) ; leur (19r 32) ; leur (19r 33) ; leur (19v 13) ; leur (20r 35) ; leurs (15r 16) ; leurs (15r 23) ; leurs (20v 18) ; leves (15v 21) ; leysons (16v 21) ; li (16v 32) ; li (20r 17) ; li (20r 20) ; lla (20r 3) ; lopin (16r 5) ; lordo (15v 26) ; loues (19v 1) ; ludre (15v 2) ; lui (16v 21) ; lui (16v 27) ; lui (20r 28) ; luy (20r 9) ; Ly (20r 14) ; m’ (16r 4) ; m’ (16r 9) ; m’ (16r 15) ; m’ (16r 20) ; m’ (17r 35) ; m’ (17v 11) ; m’ (17v 23) ; m’ (17v 28) ; m[…] (15r 37) ; m[a…] (15r 33) ; m[a]tin (17r 28) ; M[artin] (15r 32) ; M[artin] (18r 35) ; m[e…] (17r 44) ; ma (15r 39) ; ma (15v 13) ; ma (15v 15) ; ma (15v 19) ; ma (16r 11) ; ma (16r 12) ; ma (16r 21) ; ma (16r 26) ; ma (16r 31) ; ma (16v 5) ; ma (16v 6) ; ma (16v 20) ; ma (16v 29) ; ma (17r 14) ; ma (17r 43) ; ma (17v 7) ; ma (17v 22) ; ma (18r 16) ; ma (19r 15) ; ma (19v 12) ; ma (20r 10) ; Ma[r]tin (17v 2) ; ma[ves…] (16r 35) ; main (20r 23) ; mal (14v 25) ; mal (18r 6) ; mal (19r 17) ; maledie (20v 8) ; malencoleux (20r 26) ; malensenheye (17r 29) ; malensenhie (16r 12) ; malensenhie (16r 31) ; malensenhie (16v 5) ; malensenhie (16v 20) ; malensenhie (17v 7) ; malensenhie (16r 38) ; malgre (16r 18) ; malheuro (19r 8) ; mallensanhee (15v 15) ; malo (18r 6) ; malo (19r 1) ; man[ent… ] (18r 33) ; mande (15r 7) ; mangent (18r 28) ; mangent (18r 32) ; manger (18v 12) ; manger (18v 18) ; manges (18v 14) ; mangons (18r 25) ; manjaray (18r 22) ; mantan[ant] (19r 33) ; mantiene (15r 27) ; Marcelhe (15r 10) ; mari (14v 22) ; mari (17r 8) ; mari (17v 2) ; mari (17v 9) ; mari (17v 19) ; mari (17v 31) ; mari (18r 4) ; mari (18r 15) ; mari (18r 27) ; mari (18v 22) ; mari (18v 34) ; mari (20v 13) ; mariage (15r 27) ; Marie (18r 11) ; marie (20r 4) ; marie (20r 10) ; maries (19r 20) ; maris (15r 23) ; mariveye (15v 16) ; Martin (15r 28) ; Martin (15r 29) ; Martin (15r 31) ; Martin (15v 10) ; Martin (15v 25) ; Martin (15v 29) ; Martin (16r 21) ; Martin (16v 1) ; Martin (16v 13) ; Martin (16v 22) ; Martin (17r 3) ; Martin (17r 8) ; Martin (17r 12) ; Martin (17r 24) ; Martin (17r 32) ; Martin (17r 32) ; Martin (17v 5) ; Martin (17v 9) ; Martin (18r 3) ; Martin (18r 12) ; Martin (18r 19) ; Martin (18r 21) ; Martin (18r 27) ; Martin (18r 29) ; Martin (18v 7) ; Martin (18v 13) ; Martin (18v 15) ; Martin (18v 27) ; Martin (18v 33) ; Martin (19r 7) ; martir (19r 2) ; matin (15v 21) ; matin (17v 10) ; matin (18r 1) ; matin (18r 14) ; maudit (20v 3) ; mayntenant (17v 30) ; mayntenant (18r 9) ; mayntenant (18v 31) ; maytenant (17v 16) ; me (15r 34) ; me (15r 38) ; me (15r 41) ; me (15v 1) ; me (15v 6) ; me (15v 12) ; me (15v 14) ; me (16r 3) ; me (16r 11) ; me (16r 17) ; me (16v 3) ; me (16v 9) ; me (16v 10) ; me (17r 28) ; me (17r 29) ; me (17r 30) ; me (17r 33) ; me (17v 10) ; me (17v 16) ; me (17v 17) ; me (17v 21) ; me (18r 5) ; me (18r 7) ; me (18r 36) ; me (18v 16) ; me (18v 24) ; me (19r 9) ; me (19r 38) ; me (20v 33) ; meleur (16r 33) ; menace (16r 1) ; mener (18v 6) ; mer (14v 37) ; merevelhes (15r 12) ; mervelhes (16v 38) ; mervelhes (17v 27) ; mes (15v 1) ; mes (15v 12) ; mes (15v 16) ; mes (16r 8) ; mes (16v 15) ; mes (17r 15) ; mes (17v 22) ; mes (19r 10) ; mes (19r 19) ; mes (19v 8) ; mes (20r 7) ; mes (20r 13) ; mes (20r 16) ; mes (20v 10) ; mes (20v 15) ; meschance (20v 6) ; meschanso (19r 1) ; mesier (16r 26) ; mesier (16v 26) ; messer (16r 15) ; mestier (15v 19) ; mestier (18v 21) ; met (15r 19) ; metray (17r 6) ; metre (16r 17) ; metroyt (20v 12) ; meyis (17r 23) ; meynage (20r 19) ; meytenes (19r 23) ; mie (18v 1) ; mie (18v 16) ; miene (19r 14) ; mieulx (19r 29) ; mieux (16v 16) ; mille (15r 14) ; milleviayr (17v 6) ; minasses (15r 16) ; mis (15r 2) ; mocarie (18r 10) ; molin (17r 11) ; molin (18v 6) ; molin (18v 25) ; mon (15r 20) ; mon (15v 28) ; mon (15v 30) ; mon (16v 2) ; mon (16v 15) ; mon (16v 30) ; mon (16v 35) ; mon (17r 8) ; mon (17r 13) ; mon (17v 2) ; mon (17v 20) ; mon (18r 27) ; mon (18v 30) ; mon (19r 2) ; mon (19r 27) ; mon (19v 15) ; monde (20r 8) ; mondeyn (20r 8) ; montes (19r 16) ; moques (18v 1) ; moques (18v 16) ; moras (17r 25) ; morir (18v 31) ; mors (16v 16) ; mort (15v 23) ; mort (18v 2) ; mouvessemant (20r 5) ; moy (15v 17) ; moy (16r 7) ; moy (19r 14) ; moyns (20r 6) ; mulier (20v 21) ; n’ (15r 16) ; n’ (15v 4) ; n’ (16r 41) ; n’ (16v 6) ; n’ (17r 2) ; n’ (17r 15) ; n’ (17v 1) ; n’ (17v 8) ; n’ (17v 15) ; n’ (17v 25) ; n’ (18r 10) ; n’ (19v 6) ; n’ (20r 10) ; n’ (20v 11) ; n’ (20v 16) ; n[e…] (17r 36) ; n[e…] (17r 37) ; n[om…] (20r 35) ; ne (15r 40) ; ne (15v 2) ; ne (15v 14) ; ne (15v 28) ; ne (16r 13) ; ne (16r 24) ; ne (16v 8) ; ne (16v 17) ; ne (17r 8) ; ne (17r 23) ; ne (17r 44) ; ne (17v 6) ; ne (17v 14) ; ne (17v 15) ; ne (17v 20) ; ne (17v 26) ; ne (17v 27) ; ne (18r 22) ; ne (18r 23) ; ne (18r 23) ; ne (18r 24) ; ne (18r 28) ; ne (18r 32) ; ne (18v 1) ; ne (18v 8) ; ne (18v 17) ; ne (18v 18) ; ne (18v 26) ; ne (18v 27) ; ne (18v 28) ; ne (19r 8) ; ne (19r 13) ; ne (19r 16) ; ne (19r 18) ; ne (19r 22) ; ne (19r 42) ; ne (19v 15) ; ne (19v 17) ; ne (20r 6) ; ne (20r 9) ; ne (20r 17) ; ne (20r 25) ; ne (20r 28) ; ne (20v 5) ; ne (20v 14) ; ne (20v 28) ; nemo (19r 39) ; neyes (20v 27) ; ni (17r 23) ; ni (20r 15) ; Nicolas (17v 1) ; noble (20r 23) ; nom (15v 29) ; nom (17r 27) ; non (14v 34) ; non (15r 6) ; non (20r 4) ; nos (16r 32) ; nos (16v 19) ; nos (16v 32) ; nos (18r 25) ; nos (19v 2) ; nos (19v 8) ; nos (19v 10) ; nos (19v 11) ; nos (19v 13) ; nos (19v 18) ; nos (19v 19) ; nos (19v 20) ; nos (19v 21) ; nos (20v 24) ; nostre (16r 32) ; nostre (18r 19) ; nostre (19v 3) ; notable (20v 25) ; notre (17r 10) ; nul (19v 4) ; nul (19v 22) ; nul (20r 9) ; nul (20r 28) ; nulle (20v 18) ; ny (15r 19) ; o (15v 1) ; obeysses (19r 25) ; om (15r 11) ; ome (20v 19) ; omnia (20v 21) ; on (15r 7) ; on (18r 33) ; on (19r 38) ; onir (15r 34) ; onques (18v 26) ; ont (14v 26) ; ont (15r 2) ; ont (15r 4) ; ont (16r 21) ; ont (18r 43) ; ont (20v 32) ; opinion (15r 5) ; opinion (19r 27) ; or (15r 21) ; or (15r 37) ; or (15v 8) ; or (16r 4) ; or (16r 10) ; or (17r 13) ; or (18r 9) ; or (19r 8) ; or (19v 26) ; origin[…] (19r 41) ; ostel (16r 4) ; ou (16r 12) ; ou (17v 21) ; ou (17v 21) ; ou (20r 6) ; ousis (19r 3) ; oy (19v 9) ; oy (20v 32) ; p[.…] (19r 42) ; p[oynt…] (18r 32) ; p[r]andra (20r 20) ; pa (18r 10) ; pan (16r 5) ; pance (16r 7) ; pance (20v 7) ; pandue (16r 2) ; pape (17v 15) ; pape (19v 20) ; par (20r 23) ; paradis (19r 2) ; parlemant (15r 21) ; parler (17v 13) ; parler (19v 11) ; parlons (15r 22) ; part (15v 4) ; pas (16r 13) ; pas (16r 41) ; pas (17r 15) ; pas (17v 14) ; pas (17v 15) ; pas (17v 27) ; pas (19v 6) ; pas (20v 14) ; paser (20r 15) ; passe (20r 22) ; passera (20r 12) ; passes (17v 4) ; pauries (19v 18) ; payn (18r 22) ; payn (18r 28) ; pays (15r 1) ; pays (15r 15) ; pelle (20v 2) ; pensance (19v 13) ; per (15r 20) ; per (15v 13) ; per (15v 19) ; per (15v 28) ; per (16r 26) ; per (16r 27) ; per (16r 30) ; per (16r 32) ; per (16v 2) ; per (16v 30) ; per (17r 10) ; per (17r 34) ; per (17v 6) ; per (17v 20) ; per (17v 22) ; per (18r 19) ; per (18r 27) ; per (18v 17) ; per (18v 30) ; per (19r 15) ; per (19v 9) ; per (19v 12) ; per (19v 24) ; per (20r 10) ; perdone (20v 33) ; perdu (15r 20) ; perilh (20r 2) ; personages (14v 21) ; persone (17v 24) ; persono (20v 34) ; pes (15v 12) ; petre (20r 6) ; peu (14v 25) ; peu (17v 28) ; peur (15r 16) ; peur (16r 1) ; peur (16r 39) ; peut (18r 12) ; Piere (16r 26) ; Piere (16v 26) ; pies (17v 25) ; pl[esir] (19r 32) ; planter (16r 23) ; planter (16v 21) ; pleins (15r 17) ; plenos (15r 18) ; pleyn (20v 30) ; plus (15r 14) ; plus (16v 8) ; plus (17r 8) ; plus (17r 23) ; plus (18r 22) ; plus (18v 2) ; plus (18v 4) ; plus (18v 27) ; plus (18v 28) ; plus (20r 15) ; plus (20v 11) ; plus (20v 26) ; por (16r 7) ; por (18r 20) ; por (18v 26) ; por (20r 29) ; por (20v 20) ; pora (16v 22) ; poreto (16r 23) ; poreto (16v 21) ; porions (19v 8) ; poroye (18v 8) ; poroyt (20r 2) ; porra (20r 15) ; porte (16v 13) ; porte (17r 21) ; porte (17v 24) ; porter (17r 11) ; porter (18v 25) ; portes (15r 8) ; pot (15v 35) ; potage (18r 24) ; potage (20r 18) ; potent (15r 17) ; pou (17r 30) ; poudro (15r 18) ; pour (15r 5) ; pour (15r 35) ; pour (17r 17) ; pour (17r 19) ; pour (17r 25) ; pour (17r 26) ; pour (17r 31) ; pour (17v 1) ; pour (18v 8) ; pour (18v 9) ; pour (19v 11) ; pour (19v 27) ; pour (20r 8) ; pour (20r 35) ; pour (20v 1) ; pour (20v 13) ; pour (20v 29) ; pouries (17v 13) ; pouroye (18v 17) ; pouroyt (15r 34) ; pourtant (19v 18) ; poyne (16v 3) ; poyno (18r 37) ; poynt (15r 30) ; poynt (18r 6) ; poynt (18r 28) ; poynt (19r 13) ; poynt (20v 15) ; poynt (20v 16) ; poys (16v 3) ; prandre (16r 5) ; precher (19v 7) ; precher (19v 22) ; premiere (20r 3) ; preste (16r 16) ; preste (19v 20) ; prester (18v 20) ; prie (16v 29) ; priere (19v 27) ; primieramant (14v 22) ; primieramant (18r 25) ; prires (19r 11) ; pro (15r 6) ; prome (16v 7) ; promet (15v 13) ; promet (16r 8) ; promet (16v 15) ; promet (17v 22) ; promet (19r 15) ; propremant (17v 17) ; prover (19v 2) ; provission (15r 19) ; prudome (20v 20) ; puisse (18v 31) ; puissons (19v 21) ; punicion (19r 26) ; pute (15r 32) ; q[ue…] (16r 39) ; qu’ (15r 36) ; qu’ (16v 16) ; qu’ (16v 22) ; qu’ (18v 5) ; qu’ (20r 2) ; qu’ (20r 12) ; qu’ (20r 14) ; qu’ (20r 16) ; qu’ (20r 18) ; qu’ (20r 19) ; qu’ (20r 21) ; qu’ (20v 5) ; qu’ (20v 6) ; qu[e…] (20r 34) ; quant (15r 25) ; quant (19r 31) ; quant (20r 7) ; quant (20r 13) ; quant (20r 34) ; quant (20v 13) ; quar (15r 9) ; quar (16r 27) ; quar (17v 14) ; quar (17v 17) ; quar (18r 7) ; quar (18v 12) ; quar (18v 14) ; quar (18v 30) ; quar (19r 15) ; quar (19r 29) ; quatre (14v 21) ; quatre (15r 14) ; que (15r 3) ; que (15r 8) ; que (15r 12) ; que (15r 37) ; que (15v 2) ; que (15v 4) ; que (15v 9) ; que (15v 12) ; que (15v 14) ; que (15v 17) ; que (15v 20) ; que (15v 22) ; que (15v 23) ; que (16r 2) ; que (16r 3) ; que (16r 9) ; que (16r 24) ; que (16r 30) ; que (16r 40) ; que (16v 4) ; que (16v 7) ; que (16v 8) ; que (16v 9) ; que (16v 10) ; que (16v 14) ; que (16v 24) ; que (16v 32) ; que (17r 1) ; que (17r 3) ; que (17r 4) ; que (17r 5) ; que (17r 7) ; que (17r 16) ; que (17r 26) ; que (17r 28) ; que (17r 29) ; que (17r 30) ; que (17r 37) ; que (17r 40) ; que (17v 11) ; que (17v 20) ; que (17v 23) ; que (17v 23) ; que (17v 24) ; que (18r 1) ; que (18r 10) ; que (18r 12) ; que (18r 13) ; que (18r 17) ; que (18r 25) ; que (18v 11) ; que (18v 21) ; que (18v 24) ; que (18v 31) ; que (19r 11) ; que (19r 24) ; que (19v 2) ; que (19v 7) ; que (19v 10) ; que (19v 11) ; que (19v 14) ; que (19v 16) ; que (19v 21) ; que (19v 23) ; que (20r 7) ; que (20r 22) ; que (20v 2) ; que (20v 4) ; que (20v 11) ; que (20v 17) ; que (20v 26) ; que (20v 28) ; quello (15v 27) ; quelque (16v 27) ; querie (18v 33) ; querir (18v 11) ; querir (18v 20) ; qui (14v 29) ; qui (15r 11) ; qui (15r 13) ; qui (15r 16) ; qui (15r 23) ; qui (17v 28) ; qui (18v 9) ; qui (19r 32) ; qui (20r 32) ; qui (20v 25) ; qui (20v 31) ; qui (20v 32) ; quial (19v 20) ; quielque (20r 14) ; quielque (20v 8) ; quii (14v 25) ; quocart (16r 25) ; quoy (16r 27) ; quoy (18r 30) ; quoy (18v 26) ; randront (15r 6) ; rayson (19v 24) ; reconforter (16r 7) ; reconte (20v 24) ; remenhe (17r 1) ; repause (20r 16) ; requeste (19v 19) ; requiers (19r 10) ; resprons (17r 33) ; reyson (17r 26) ; riantes (19v 17) ; rien (20r 21) ; riens (18v 9) ; riens (20v 11) ; Rome (14v 33) ; Rome (19v 9) ; rousse (16r 34) ; roy (14v 29) ; ruine (17r 31) ; s’ (14v 21) ; s’ (15r 12) ; s’ (15r 25) ; s’ (15r 29) ; s’ (15r 31) ; s’ (15r 40) ; s’ (15v 9) ; s’ (16r 13) ; s’ (16v 17) ; s’ (19r 36) ; s’ (20r 24) ; s’ (20v 8) ; sa (15r 37) ; sa (15v 8) ; sa (15v 8) ; sa (16r 1) ; sa (16r 10) ; sa (16r 10) ; sa (20r 5) ; sa (20r 12) ; sa (20r 13) ; sa (20r 39) ; sa (20v 24) ; sa (20v 29) ; saches (15r 17) ; sage (16r 30) ; sage (16v 14) ; sambler (16r 25) ; sambles (17v 17) ; san (15r 35) ; san (17r 17) ; sanbler (15r 23) ; sanbler (17r 5) ; sanbler (19r 13) ; sanc (17r 25) ; sanc (17r 31) ; sanc (18v 8) ; sanc (18v 17) ; sans (16r 8) ; sans (19v 4) ; sans (19v 22) ; sans (20r 1) ; sant (20v 20) ; sante (20v 23) ; sape[.…] (18r 41) ; savent (19r 29) ; saves (20v 10) ; savoir (16v 12) ; savoyr (15r 5) ; savoyr (19v 1) ; say (15v 1) ; say (15v 28) ; say (16v 23) ; say (17v 20) ; say (17v 21) ; sayns (17r 34) ; saynt (17v 1) ; sc[o]nda (20r 1) ; scet (20r 20) ; scribunt (19r 40) ; se (15r 6) ; se (15v 1) ; se (15v 6) ; se (16r 28) ; se (16v 13) ; se (16v 14) ; se (16v 17) ; se (16v 26) ; se (17r 19) ; se (17r 30) ; se (17r 33) ; se (17v 16) ; se (17v 26) ; se (20r 4) ; se (20v 7) ; selui (18r 24) ; senh[eur] (16r 32) ; sent (19r 36) ; sera (16r 44) ; sera (16v 14) ; sera (20r 17) ; sera (20r 25) ; sera (20r 26) ; seray (18v 27) ; seres (15v 17) ; seres (19r 17) ; sermant (15r 20) ; sermant (16v 35) ; sermant (18r 27) ; serment (18v 30) ; seroy (18r 19) ; seroyt (16v 30) ; seroyt (20v 9) ; sert (19v 4) ; sertayn (18r 20) ; sertes (20v 31) ; servant (16v 2) ; serveteurs (20v 10) ; setes (16r 30) ; seul (20r 16) ; seul (20v 4) ; seul (20v 5) ; seur (15v 15) ; seur (16r 21) ; seur (16v 20) ; seur (17r 43) ; seur (17v 7) ; seur (18r 16) ; seux (15r 4) ; sexto. (20v 22) ; si (15r 6) ; si (15r 9) ; si (15r 11) ; si (15r 19) ; si (15v 11) ; si (15v 16) ; si (15v 27) ; si (16r 1) ; si (16v 6) ; si (17r 9) ; si (17r 16) ; si (17r 18) ; si (17r 36) ; si (17v 25) ; si (18r 1) ; si (18r 3) ; si (19r 16) ; si (19r 42) ; si (20r 4) ; si (20r 6) ; si (20r 10) ; si (20v 7) ; si (20v 17) ; sies (18v 35) ; sol[i…] (20r 29) ; soli (20v 1) ; soloye (18v 29) ; son (16r 28) ; son (16r 44) ; son (16v 17) ; son (20r 18) ; son (20r 19) ; son (20v 3) ; son (20v 13) ; sont (15r 10) ; sont (15r 14) ; sont (19v 12) ; sostenir (16v 3) ; sourvenues (14v 31) ; sous (15r 3) ; sovant (19r 16) ; sovant (20v 35) ; sovient (17r 28) ; sovient (17v 10) ; soy (14v 30) ; soyes (16r 20) ; soyes (18r 13) ; soyes (19r 24) ; soyt (20r 6) ; soyt (20v 17) ; spero (16v) ; su[rament…] (20r 33) ; sugesion (15r 2) ; suis (16r 16) ; suis (16v 2) ; suis (17r 20) ; suis (17v 9) ; suis (17v 20) ; suis (17v 23) ; suis (18r 17) ; suis (18v 26) ; suis (19r 8) ; suit (14v 21) ; supra (15r 26) ; sur (16v 15) ; sus (15r 33) ; sus (17r 6) ; sus (18v 36) ; sus (19r 16) ; sus (19v 25) ; sy (20r 18) ; sy (20v 17) ; t[ant] (18r 36) ; tamps (20r 15) ; tandis (19r 22) ; tandra (20r 28) ; tant (16v 9) ; tant (16v 22) ; tant (20r 29) ; tant (20v 1) ; tant (20v 20) ; te (15r 33) ; tempeste (19r 19) ; temps (17v 28) ; tenes (18v 13) ; tenos (16v 19) ; testo (17r 6) ; tiel (19r 9) ; tielle (15v 3) ; tiellemant (15r 3) ; tirer (18v 5) ; tires (19r 5) ; tormant (18v 41) ; tormant (19r 9) ; torva (17r 30) ; tos (17v 18) ; tos (19r 20) ; tos (20v 16) ; tos (20v 32) ; tost (19v 32) ; tosttamps (17v 13) ; tot (15r 21) ; tot (19r 22) ; tote (17r 14) ; totes (20v 27) ; tous (17r 34) ; tous (19r 19) ; tous (19v 16) ; tous (20r 26) ; tout (15r 1) ; tout (15r 15) ; tout (15r 20) ; tout (16v 2) ; tout (19r 34) ; tout (20r 24) ; tout (20r 34) ; toute (16r 16) ; tr[es…] (20r 32) ; tr[ouve…] (20r 40) ; tres (16v 6) ; tres (17r 16) ; tres (18r 24) ; tres (19r 17) ; trestos (19v 12) ; trestot (20r 22) ; tristese (20v 37) ; trois (18r 34) ; tromperie (16v 27) ; tropeu (14v 32) ; trovera (16v 10) ; trovessions (19v 10) ; trovites (18r 7) ; tu (17r 25) ; tuiors (19r) ; u[n …] (18r 43) ; ug (20v 15) ; une (14v 21) ; une (16r 43) ; une (19v 19) ; une (20v 25) ; ung (15v 29) ; ung (16r 5) ; ung (16r 6) ; ung (17r 9) ; ung (17r 23) ; ung (17r 27) ; ung (17r 28) ; ung (17v 2) ; ung (17v 3) ; ung (17v 18) ; ung (18r 1) ; ung (18v 21) ; ung (20r 27) ; ung (20v 4) ; ung (20v 7) ; unh (20r 4) ; uno (20v 34) ; usse (20r 5) ; ux[orem…] (19r 39) ; V (15r 14) ; v[.…] (19r 37) ; v[in (16r 34) ; va (15r 31) ; vayt (15r 29) ; ve (16v 19) ; ve (20r 29) ; ve (20v 1) ; ve (20v 17) ; ve[.…] (19r 36) ; veci (17r 31) ; veni (15r 15) ; venir (18v 9) ; venir (20r 3) ; venir (20v 40) ; venus (19r 17) ; veray (15v 27) ; veray (16v 7) ; veraye (16r 20) ; verite (19v 28) ; vespre (18r 14) ; vespre (19r 31) ; vessi (18v 13) ; veul (20v 4) ; veut (19r 32) ; veut (20r 3) ; veut (20r 7) ; veux (17r 4) ; vie (17r 2) ; vie (20r 5) ; vielhessa (20r 13) ; vien (16r 15) ; viendra (20r 13) ; vierges (18r 11) ; villo (15r 15) ; vilo (15r 3) ; vin (16r 6) ; vit (20r 24) ; vivant (18v 42) ; vivant (19v 15) ; vive (19v 23) ; vive (19v 24) ; vivre (20v 4) ; viyo (16r 17) ; vo (19r 34) ; volante (17r 14) ; volent (15r 25) ; volu (19v 2) ; volusse (19v 11) ; vos (15v 6) ; vos (15v 7) ; vos (15v 12) ; vos (15v 13) ; vos (15v 19) ; vos (15v 21) ; vos (15v 22) ; vos (15v 23) ; vos (15v 24) ; vos (16r 8) ; vos (16r 20) ; vos (16r 30) ; vos (16v 15) ; vos (16v 23) ; vos (16v 24) ; vos (16v 26) ; vos (16v 29) ; vos (16v 29) ; vos (17r 3) ; vos (17r 4) ; vos (17r 5) ; vos (17r 6) ; vos (17r 10) ; vos (17r 38) ; vos (17v 3) ; vos (17v 10) ; vos (17v 11) ; vos (17v 13) ; vos (17v 14) ; vos (17v 17) ; vos (17v 22) ; vos (17v 30) ; vos (18r 1) ; vos (18r 3) ; vos (18r 5) ; vos (18r 7) ; vos (18r 13) ; vos (18r 20) ; vos (18r 40) ; vos (18v 1) ; vos (18v 1) ; vos (18v 4) ; vos (18v 5) ; vos (18v 11) ; vos (18v 12) ; vos (18v 14) ; vos (18v 16) ; vos (18v 16) ; vos (19r 6) ; vos (19r 10) ; vos (19r 11) ; vos (19r 12) ; vos (19r 12) ; vos (19r 13) ; vos (19r 15) ; vos (19r 17) ; vos (19r 22) ; vos (19r 24) ; vos (19r 25) ; vos (19r 30) ; vos (19r 33) ; vos (19v 1) ; vos (20v 7) ; vostre (15r 36) ; votre (17v 9) ; voudraie (18v 30) ; voudray (15v 23) ; voudray (16r 2) ; voudrayt (15r 13) ; voudroie (19r 3) ; vous (16r 27) ; vous (16v 19) ; vous (17v 8) ; vous (18v 11) ; vous (18v 33) ; vous (20v 10) ; voy[r…] (17r 35) ; voye (17r 7) ; voyes (18v 34) ; voyr (17r 36) ; voyre (16r 6) ; voys (17r 35) ; voys (18v 20) ; voys (19v 15) ; voyt (15v 1) ; vray (18r 16) ; vray (18v 37) ; y (20v 6) ;
À citer:
Etwaige Zitat:
Alessandro BONACCHI,
La farce de Martin l’âne ©
www.filologiaromanza.it Pistoia-20/09/2022.
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CAPITULARIA regum Francorum. Additae sunt Marculfi monachi & aliorum formulae veteres, & notae doctissimorum virorum. Stephanus Baluzius Tutelensis in unum collegit, ad vetustissimos codices manuscriptos emendavit, magnam partem nunc primùm edidit, notis illustravit. Tomus primus secundus 1. 1 p. 160-161; TOMVS P R I M V S PARISIIS Excudebat Franciscus Muguet Regis Archiepiscopi Parisiensis typographus.
DECRETALIA 4: Tomus quartus complectens librum quartum, additis notis uberioribus ab historia, & chorographia: cum indice generali totius operis, Lugduni : sumptibus Petri Borde, Joan. & Petri Arnaud, 1693 (par González Téllez, Manuel).
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À citer:
Etwaige Zitat:
Alessandro BONACCHI,
La farce de Martin l’âne ©
www.filologiaromanza.it Pistoia-20/09/2022.